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Facebook adolescents - l’heure de sonner la fin de la récré

Facebook  adolescents -  l’heure de sonner la fin de la récré

Article publié le : jeudi 11 août 2011 - Par Thomas Bourdeau Problèmes de sommeil, maux d’estomac, tendance narcissique, agressivité... Facebook pourrait rendre malade mentalement des adolescents trop accros aux médias sociaux. D’une autre façon, et selon la même étude, son influence peut aussi être très positive sur les comportements sociaux de certains ados. Le débat n’est pas nouveau et reste ouvert, la dépendance aux nouvelles technologies inquiète, mais cette fois c’est au tour du leader des médias sociaux Facebook d'être sur la sellette. A l’occasion de la 119e conférence annuelle de l'American Psychological Association, Larry Rosen, dans sa présentation « Poke Me : How Social Networks Can Both Help and Harm Our Kids » (« Poke moi : comment les réseaux sociaux peuvent aider et abîmer nos enfants »), a montré qu’un usage intensif de Facebook pouvait provoquer des désordres psychologiques importants chez certains adolescents. Le professeur Rosen base ses conclusions sur l’observation d’un millier d’adolescents et d’un échantillon de 300 étudiants pendant une période d’un quart d’heure. Les principaux symptômes observés sont : -Le développement d’une forme de narcissisme et, chez ceux qui utilisent plus fréquemment Facebook, la présence d’autres désordres psychologiques, tels que des comportements antisociaux, une tendance à l’agressivité. -Plus d’absentéisme scolaire et parfois des problèmes de sommeil ou de dépression, dans le cas d’une surexposition aux technologies sur une base journalière. -Perte d’attention, avec des résultats scolaires en baisse pour ceux qui vérifient leur profil Facebook une fois au moins pendant une période d’étude de 15 minutes Les activités sur les réseaux sociaux peuvent être très utiles Néanmoins, le psychologue a noté des influences positives du réseau social sur le comportement des adolescents. Ainsi, la fréquentation régulière du site Facebook augmenterait « l’empathie virtuelle » des jeunes utilisateurs, pouvant déboucher sur une plus grande capacité d’empathie dans la vie réelle. De cette façon, les outils en ligne peuvent aider les adolescents introvertis à apprendre à mieux se sociabiliser, dans un premier temps à l’abri derrière un ordinateur, pour s’exprimer dans un second temps dans la vie de tous les jours Dans le même ordre d’idée, les activités sur les réseaux sociaux peuvent être très utiles lors du processus d’acquisition des connaissances. Pour Larry Rosen, il n’est donc pas question de recommander d’éviter le réseau social, mais il encourage les parents à mieux suivre le mouvement, en quelque sorte, et à communiquer avec les enfants. Pour ce spécialiste il faut encore plus consacrer de temps à parler aux adolescents ou plutôt, selon lui, à mieux les écouter expliquer comment ils fonctionnent sur les réseaux sociaux. Faut-il éviter les surdoses de Facebook? SOURCE WEB By Thomas Bourdeau, RFI actualités