INVESTISSEMENTS TOURISTIQUES LA CDG RÉAFFIRME SES AMBITIONS

UNE SÉRIE D’OUVERTURES D’UNITÉS HÔTELIÈRES DÈS CETTE ANNÉE

LE GROUPE RENFORCE SON EXPOSITION TOUT EN JUGULANT LE RISQUE

18.000 EMPLOIS CRÉÉS À L’HORIZON 2030

L’historique du poids du secteur du tourisme dans le bilan de la CDG fait apparaître une cyclicité dans la programmation des investissements touristiques du groupe, dirigé par Anas Houir Alami

La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) tient au secteur touristique. Le plan «Oufoq» 2015 commence d’ores et déjà à donner ses fruits. Ses engagements, notamment dans différentes stations touristiques et la marina de Casablanca, se traduiront pas le renforcement de la capacité avec la réalisation de 5.000 lits supplémentaires, passant ainsi de 8.200 en 2011 à 13.600 lits l’année prochaine.Le groupe se positionne aujourd’hui sur deux principaux maillons de la chaîne des valeurs, à savoir: l’investissement hôtelier (à travers la société Madaëf regroupant  l’ensemble des actifs hôteliers) et l’aménagement de stations touristiques (à travers des partenariats portés par CDG Développement).
Concrètement, le groupe a engagé 17 milliards de DH (dont 5 milliards dédiés aux investissements hôteliers et 12 milliards alloués à l’aménagement des stations touristiques), soit 26% du total des investissements du plan Oufoq (doté d’une enveloppe de 65 milliards de DH sur cinq ans). Le montant total des investissements induits dans le secteur atteint ainsi 28 milliards de DH à travers le développement et l’aménagement des projets touristiques programmés par le groupe. «Nous augmentons notre exposition dans le secteur touristique tout en jugulant le risque», souligne Anas Houir Alami, directeur général du groupe.La stratégie de la CDG s’inscrit en fait dans le cadre de l’accompagnement du plan Azur et Vision 2020.Outre la diversification géographique et la promotion de nouvelles destinations (stations du plan Azur, Al Hoceima, Nador, Oued Chbika), le groupe participe également à la promotion du tourisme intérieur (réalisation de la station Imi Ouaddar du plan Biladi). Sans oublier la mise en valeur du patrimoine culturel du Royaume (valorisation des kasbahs en partenariat avec la Smit et le groupe Akwa). De même, CDG a renforcé sa présence dans tous les segments des produits hôteliers et touristiques (hôtels, clubs de vacances, stations touristiques…).A partir de 2013, les livraisons des projets touristiques du groupe ont pris leur rythme de croisière. En effet, après Pullman (El Jadida) et Souani (Al Hoceima), livrés l’année dernière, c’est au tour du complexe Quémado Mercure Al Hoceima et Rif Mercure d’être inaugurés respectivement en juin et en juillet prochains.

Dès 2015, deux nouveaux hôtels ouvriront leurs portes à Tamuda Bay (Banyan Tree et Sofitel). L’année suivante sera marquée pour sa part par l’inauguration des unités Chédi (Tamuda Bay), Marriott (Rabat) et Oberoi (Casablanca Marina).La même année, la station de Saïdia doit porter sa capacité à 6.000 lits, ce qui permettra à terme de prolonger la saison à 9 mois au lieu de 6 actuellement (du mois d’avril au mois de septembre). Quant à Taghazout, elle sera opérationnelle en 2017. Les plans sont en effet arrêtés pour cette station haut de gamme.A l’horizon 2030, les investissements du groupe dans le tourisme généreront 18.000 emplois, dont 10.000 directs. Pour accompagner ses ambitions, la CDG est en train de finaliser un programme de formation sur les métiers du tourisme pour prendre en charge les besoins propres en matière de ressources humaines. Ce programme, dont le démarrage est prévu début 2015, s’articule autour des masters spécialisés dans le management hôtelier, des certificats spécialisés ainsi que des cycles de formation continue.

30 Mai 2014 _SOURCE WEB Par Aziza EL AFFAS L’Economiste

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