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COMPTES RÉGIONAUX QUATRE PÔLES CRÉENT LA MOITIÉ DU PIB LES ÉCARTS S’ACCENTUENT ENTRE LES RÉGIONS

COMPTES RÉGIONAUX  QUATRE PÔLES CRÉENT LA MOITIÉ DU PIB  LES ÉCARTS S’ACCENTUENT ENTRE LES RÉGIONS

LES CASABLANCAIS, LES PLUS RICHES

PAS DE CHANGEMENT POUR LES PÔLES À ÉCONOMIE PRIMAIRE   

Forte concentration et creusement des écarts interrégionaux. C’est le constat que dresse le HCP de la cartographie de la création des richesses au niveau des 16 régionaux du royaume pour l’année 2012. La moitié du PIB a été en effet créée par quatre régions: Grand Casablanca (20,7%), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (12,2%), Marrakech-Tensift-Al Haouz (8,4%), et de Chaouia-Ouardigha (8,2%). Ces mêmes pôles figurent parmi les 7 régions qui ont enregistré les plus fortes hausses de croissance par rapport à la moyenne nationale établie à 3,1%  en 2012. A titre d’exemple, la région de Casablanca a réa lisé un taux de croissance de 7%. La même performance est attribuée à Taza-Al Hoceïma-Taounate alors que Fès-Boulemane a augmenté son PIB de 6,6%. Elles sont suivies par Rabat-Salé-Zemmour–Zaer (5,3%), Marrakech-Tensift-Al Haouz et de Tanger-Tétouan (4,1% chacune) ainsi que des  régions du sud (3,8%).

D’autres régions ont enregistré des rythmes de croissance positifs mais inférieurs à la moyenne nationale. C’est le cas de Meknès-Tafilalet, du Gharb et du Souss-Massa. Dans ces régions, la croissance a varié entre 0,8 et 1,4%. En revanche, deux régions, Doukkala-Abda et Chaouia-Ourdigha, ont accusé des croissances négatives, avec respectivement moins 8,5 et 3,4%. Ces évolutions contrastées se sont traduites par le creusement des écarts interrégionaux en termes de création de richesses. Selon le HCP,  l’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional  moyen) s’est situé à 26,2 milliards de DH en 2012 contre 24,6 milliards en 2011. Ce qui résulte de la concentration observée au niveau de la création des richesses. Dans l’absolu, 8 régions ont contribué à la création des trois quarts du PIB.

Par rapport à 2011, cette concentration s’est renforcée en 2012, principalement au niveau des régions qui accaparent près de la moitié du PIB en gagnant 1,4 point. En revanche, les quatre autres régions ont perdu environ un point de contribution du PIB. Les performances régionales s’expliquent par la structure des activités économiques. Les régions où prédomine le secteur primaire (agriculture et pêche) se trouvent au bas de l’échelle alors que celles où les activités industrielles et des services sont présentes de manière forte affichent des performances remarquables. Mais le HCP note le manque de changement dans les régions où le secteur agricole reste l’économie dominante. A côté, il y a des  pôles où le secteur secondaire se consolide. A titre d’exemple, Chaouia-Ourdigha tire plus de 54% de son PIB du secteur industriel et les Doukkala-Abda, pas moins de 41,2%, loin devant Casablanca qui n’assure que 36%. Le gros de création de richesses dans le Grand Casablanca provient du commerce et des services. Ces activités prédominent également à Rabat-Salé–Zemmour-Zaer (71%) et dans les trois régions du sud (60%).  Le PIB par habitant place les Casablancais en tête des plus riches du royaume. En 2012, le produit intérieur brut par habitant dans la région de Casablanca a augmenté de 6,8% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 43.375 DH. Trois autres régions présentent un PIB per capita  supérieur à la moyenne nationale (25.386 DH). Il s’agit de la région de Chaouia-Ouardigha avec 39.107 DH, de Rabat-Salé-Zemmour–Zaer avec 38.124 DH. S’ajoutent également les  trois régions du sud avec 35.770 DH.
A noter que l’écart moyen entre les PIB par habitant dans les différentes régions est en diminution. Ce qui tranche avec la tendance observée pour le PIB régional.

Apport à la valeur ajoutée

La contribution régionale à l’activité économique nationale n’a pas connu de grands changements en 2012. Le secteur primaire continue d’être l’apanage des six régions traditionnellement réputées pour l’agriculture et la pêche. Elles ont participé en 2012 pour 55,8% à la création de la valeur ajoutée. Une contribution en baisse de 1 point de pourcentage en comparaison avec l’année d’avant. La stagnation a été également observée pour le secteur secondaire qui reste concentré dans les régions de Casablanca, Rabat et Chaouia-Ourdigha qui ont assuré 42,4% de la valeur ajoutée.

17 Juillet 2014_SOURCE WEB Par A. G. L’ECONOMISTE

Tags : Forte concentration et creusement des écarts interrégionaux- La moitié du PIB a été en effet créée par quatre régions, Grand Casablanca (20,7%), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (12,2%), Marrakech-Tensift-Al Haouz (8,4%), et de Chaouia-Ouardigha (8,2%)- Ces mêmes pôles figurent parmi les 7 régions qui ont enregistré les plus fortes hausses de croissance par rapport à la moyenne nationale établie à 3,1%  en 2012- Dans l’absolu, 8 régions ont contribué à la création des trois quarts du PIB-Les régions où prédomine le secteur primaire (agriculture et pêche) se trouvent au bas de l’échelle- Les régions où les activités industrielles et des services sont présentes de manière forte affichent des performances remarquables- en 2012, le secteur primaire continue d’être l’apanage des six régions traditionnellement réputées pour l’agriculture et la pêche- La stagnation a été également observée pour le secteur secondaire qui reste concentré dans les régions de Casablanca, Rabat et Chaouia-Ourdigha qui ont assuré 42,4% de la valeur ajoutée-