TSGJB BANNER

Maroc UE Les CESE marocain et européen créent un comité de suivi des relations bilatérales

Maroc UE     Les CESE marocain et européen créent un comité de suivi des relations bilatérales

 

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Comité économique et social européen ont décidé de créer un comité de suivi mixte permanent chargé de l’accompagnement des nouvelles phases de partenariat entre le Maroc et l’Union européenne sur les plans économique, social et environnemental. 

«Il a été décidé de mettre en place un comité mixte, chargé d’assurer le suivi et l’évaluation du partenariat entre le Maroc et l’UE, qui permettra à la société civile marocaine ainsi qu’aux syndicats et patrons, et les composantes du comité européen d’exprimer leurs points de vue par rapport à ce partenariat», a annoncé, jeudi à Rabat, le président du CESE, Nizar Barak dans une déclaration à la presse.

Les deux Conseils s’engagent également, dans le cadre de leur accord de coopération conclu en juillet 2012, à coproduire des avis sur des thématiques d’intérêt commun, a indiqué M. Baraka dans sa déclaration suite à une réunion de travail avec une délégation du Comité économique et social européen conduite par son président, M. Henri Malosse.

Le premier avis sera ainsi consacré à la question migratoire.

«Nous avons également décidé de travailler ensemble pour arrêter une nouvelle politique de migration, suivant une approche humaine et intégrée, et de développer nos relations bilatérales en misant sur des idées novatrices», a-t-il dit.

Le CESE et le Comité économique et social européen s’engagent pour la promotion de la participation de la société civile en tant qu’axe important de la coopération Maroc-UE dans le sens d’un développement partagé. MM. Malosse et Baraka ont convenu de donner une nouvelle dynamique aux relations entre les deux institutions et de porter la coopération bilatérale à un niveau supérieur.

M. Malosse est intervenu dans le cadre de la 40ème session ordinaire de l’Assemblée générale du CESE sur le thème «Relations Maroc-UE : défis d’avenir». 
Cette session ordinaire a adopté à la majorité l’avis relatif au projet de loi n 86.12 relatif aux contrats de partenariat public-privé, ainsi que le rapport sur «L’école, les nouvelles technologies et les paris culturels».

Le comité économique et social européen assure la représentation des différentes composantes à caractère économique et social de la société civile organisée. Grâce à sa mission de consultation, ses 353 membres et les organisations qu’ils représentent, peuvent participer au processus décisionnel de l’UE.

Par ailleurs, Henri Malosse a salué la démocratie participative engagée par le Maroc, à travers le renforcement du rôle de la société civile. Intervenant lors de la 40ème session de l’assemblée générale du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il a mis en exergue le rôle de la société civile en tant qu’»élément fondamental de l’évolution d’un pays pour assurer sa stabilité et sa cohésion sociale» et qui a été renforcé par la nouvelle Constitution marocaine.


«Nous considérons que la société civile doit s’exprimer de manière organisée ( ) et équilibrée sans privilégier les grands par rapport aux petits ou ceux qui parlent le plus fort par rapport aux autres», a-t-il dit lors de son intervention intitulée «Maroc et UE : les défis d’avenir», estimant que les conseils économiques et sociaux sont les lieux privilégiés pour s’exprimer d’une façon organisée et civilisée.

M. Malosse a relevé, toutefois, au Maroc aussi bien qu’au niveau de l’Union européenne, des problèmes de mise en œuvre du dialogue, faisant savoir qu’»il y a des associations qui estiment que la mise en œuvre de ce dialogue peut être plus rapide ou qu’elles ne sont pas suffisamment entendues».

Evoquant la politique de voisinage de l’UE, il a déploré que cette région néglige son sud et que le centre de gravité soit déplacé vers l’est. «Je compte sur le nouveau président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker pour que l’UE rééquilibre ses relations avec le sud», a-t-il dit.



Ajoutant que «les relations entre l’Europe et le Maroc doivent être basées sur le respect et il ne faut pas abuser du manque d’expérience ou de l’ignorance de l’un ou de l’autre, ( ) notamment dans la conclusion des accords commerciaux», a souligné le responsable européen.



26/7/2014_SOURCE WEB Par L’OPINION

Tags : Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Comité économique et social européen ont décidé de créer un comité de suivi mixte-comité mixte, chargé d’assurer le suivi et l’évaluation du partenariat entre le Maroc et l’UE, qui permettra à la société civile marocaine ainsi qu’aux syndicats et patrons, et les composantes du comité européen d’exprimer leurs points de vue par rapport à ce partenariat- le président du CESE, Nizar Baraka- délégation du Comité économique et social européen conduite par son président, M. Henri Malosse- MM. Malosse et Baraka ont convenu de donner une nouvelle dynamique aux relations entre les deux institutions et de porter la coopération bilatérale à un niveau supérieur- Nous considérons que la société civile doit s’exprimer de manière organisée ( ) et équilibrée sans privilégier les grands par rapport aux petits ou ceux qui parlent le plus fort par rapport aux autres-Evoquant la politique de voisinage de l’UE, M. Malosse a déploré que cette région néglige son sud et que le centre de gravité soit déplacé vers l’est. «Je compte sur le nouveau président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker pour que l’UE rééquilibre ses relations avec le sud-