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RSE CONSÉCRATION MONDIALE POUR L’OCP

RSE  CONSÉCRATION MONDIALE POUR L’OCP

L’IMPLICATION DANS LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL DEVIENT STRATÉGIQUE POUR LES GÉANTS MINIERS   POUR LES EXPERTS DE MCKINSEY, LE GROUPE EST «UN EXEMPLE À SUIVRE»

Après Sa Majesté qui a salué la stratégie de l’OCP, un rapport international de McKinsey  cite le groupe en exemple à suivre pour son implication dans le développement social  

LES temps changent rapidement. Particulièrement pour les groupes miniers et pétroliers qui doivent s’adapter aux importantes transformations que connaît leur secteur. Ils sont contraints à intégrer les enjeux des pays dans lesquels ils opèrent et s’impliquer dans le développement social. Voilà, en quelques mots, ce qu’il faut retenir du rapport de Mc Kinsey publié en août. Selon le cabinet de conseil, le marché de l’extraction de ressources peut être très lucratif dans les années à venir mais aussi plus risqué et complexe. Cette variable socio-environnementale explique cette complexité.

Les risques adossés à ces secteurs tirent leur source de plusieurs facteurs. Les experts de Mc 
Kinsey avancent, par exemple, la grande volatilité du prix des minéraux et des produits énergétiques. Ainsi, depuis 2000, le prix du pétrole a augmenté de 14% et celui du minerai de fer a plus que doublé. Les industriels doivent également faire face à des environnements plus compliqués qu’auparavant. Alors que, historiquement, 90% des investissements étaient réalisés dans des pays à revenu plus ou moins élevé, le rapport indique qu’une grande partie des financements futurs se feront dans des pays pauvres à l’économie instable. De plus, ces Etats ne disposent pas des infrastructures nécessaires pour favoriser l’extraction dans les zones géologiquement difficiles. Le cabinet américain estime que jusqu’à 17.000 milliards de dollars pourraient être investis d’ici 2030 dans les projets d’extraction de gaz et de pétrole, soit 162% de plus que sur la période 1995-2012.

Pour faire face à toutes ces évolutions, les firmes minières doivent participer activement au développement économique et social des pays dans lesquels elles s’implantent, estime le rapport. A terme, cela leur permettra d’établir un environnement plus stable et plus favorable à leur rentabilisation. Pour illustrer ses propos, le rapport érige l’Office chérifien des phosphates (OCP) en exemple. Aux yeux de Mc Kinsey & Company, le phosphatier marocain a assumé ses responsabilités sociales en contribuant au développement de ses fournisseurs locaux. L’OCP s’assure que les entreprises marocaines acquièrent des compétences et des capacités en développant des zones économiques spéciales, en favorisant la transparence et en dédiant un bureau à la gestion de ce programme et à la vérification de son contenu. Grâce à cela, l’OCP a réussi à construire une relation dans laquelle tout le monde est gagnant. Ces propos font écho au discours du 20 août du Roi Mohammed VI qui présentait l’OCP comme «un véritable modèle au regard de sa stratégie nationale et internationale et de la vision claire, de la bonne gouvernance et de l’efficacité qui le caractérisent».

Le rapport appelle les entreprises à prendre ce genre d’initiative et dégage trois axes à déployer pour y arriver. Le premier consiste à analyser en profondeur toutes les particularités des pays hôtes (géographie, démographie, économie, institutions…, etc.). Le deuxième axe concerne les attentes des investisseurs locaux. Bien que leurs contributions dans les pays où elles opèrent soient déjà significatives, les compagnies d’extraction peuvent adopter une approche plus subtile afin de répondre aux exigences de toutes les parties prenantes. Selon le rapport, elles doivent se concentrer sur cinq points essentiels : la création d’emplois, le renforcement des compétences, l’investissement dans les infrastructures, les avantages sociaux et la préservation de l’environnement. Enfin, le cabinet incite les entreprises à négocier de meilleurs contrats avec les gouvernements qui les accueillent. Le rapport dénonce en effet des accords trop intraitables qui ne se concentrent que sur la maximisation des bénéfices sur le court terme. Sur la durée, cela provoque un ressentiment de la part des gouvernements qui cherchent ensuite à renégocier les accords en faisant pression sur l’entreprise ou en retirant carrément leur droit d’opérer. Selon le cabinet américain, un partenariat durable et sain entre une compagnie d’extraction et un gouvernement ne relève pas de l’utopie. Pour solidifier ces relations, «des entreprises contribuent à l’avancée technologique dans des pays défavorisés, d’autres construisent des infrastructures d’utilité publique comme des chemins de fer», affirment les analystes. D’après le rapport, ce genre de démarche est essentiel au maintien des activités des compagnies d’extraction et de leurs avantages concurrentiels.

«Malédiction des ressources»

DANS son rapport, Mc Kinsey met en garde les entreprises contre «la malédiction des ressources». Le cabinet affirme que le nombre de pays où les ressources représentent une part importante de leur production, de leurs recettes fiscales et de leurs exportations a augmenté de 40% depuis 1995. Cependant, le bilan économique de bon nombre de ces pays est loin d’être impressionnant. Près de 80% d’entre eux ont un revenu moyen par habitant inférieur à la moyenne. Cette sous-performance économique, surnommé la «malédiction des ressources», «peut créer de nouvelles pressions sur la compagnie extractive en termes de croissance et de création d’emplois. C’est un défi particulier dans une industrie qui a tendance à employer relativement peu de gens», lit-on dans le rapport.

8 Septembre 2014_SOURCE WEB Par Omar BELKAAB L’ECONOMISTE

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