TSGJB BANNER

TAXE DE PROMOTION TOURISTIQUE L’ONMT VEUT Y METTRE DE L’ORDRE

TAXE DE PROMOTION TOURISTIQUE  L’ONMT VEUT Y METTRE DE L’ORDRE

L’OFFICE DÉMARRE UNE LARGE CAMPAGNE DE RECOUVREMENT
ZOUITEN COMPTE RÉCUPÉRER L’ENSEMBLE DES ARRIÉRÉS DE PAIEMENT DE LA TPT

Abderrafie Zouiten, DG de l’Office national du tourisme, entend  d’abord sensibiliser les opérateurs hôteliers au paiement de la TPT avant de durcir le ton et recourir aux moyens que lui confère la loi
La traque aux fraudeurs est enclenchée. L’ONMT (Office national marocain du tourisme) a démarré une campagne de sensibilisation auprès des hôteliers pour le recouvrement de la TPT (taxe de promotion touristique).  Facturée aux clients et encaissée par les établissements touristiques pour le compte de l’ONMT, cette taxe est fixée par personne et par nuitée selon un barème en fonction de la catégorie d’établissement.
Elle est de 15 dirhams pour les hôtels classés dans la catégorie luxe et de 11 dirhams pour les 5 étoiles et les maisons d’hôtes de première catégorie. Les clients des établissements 4 étoiles et les maisons d’hôtes de deuxième catégorie s’acquittent eux de 8 dirhams par nuitée.  C’est le principe, mais sur le terrain, certains professionnels sous-déclarent les nuitées pour minorer la base de la taxe de promotion touristique et de l’impôt. Et c’est justement pour garantir le principe de l’équité devant l’impôt que l’ONMT se mobilise aujourd’hui en déployant plus de rigueur dans la gestion du recouvrement.  Cette mobilisation porte déjà ses fruits puisque 100 millions de DH ont pu être collectés en 9 mois (de janvier à septembre) et ce, au titre de l’exercice 2014. Reste à récupérer les arriérés. «Rien qu’en remontant à l’exercice 2010, les analyses signalent une insuffisance de 200 millions de DH pour le recouvrement de cette taxe», souligne Abderrafie Zouiten, DG de l’ONMT.  «C’est un manque à gagner à la fois pour l’Office, pour la promotion et pour  l’ensemble de la profession».
D’autant plus que l’Office doit  désormais mener ses actions promotionnelles avec un maigre  budget. En effet, l’enveloppe consacrée à la promotion du tourisme est passée de 480 millions de DH en 2013 à 300 millions en 2014 alors que la Vision 2020 prévoyait de passer de 500 millions à 1 milliard de DH pour la promotion uniquement. Il faudrait donc une revalorisation significative  des ressources budgétaires de l’ONMT, conformément aux dispositions de l’accord-cadre du tourisme et surtout face à l’offre qui se développe. Malgré les promesses avancées lors des dernières Assises du tourisme, la loi de Finances de 2015 ne prévoit pas d’augmentation de budget. Du coup, les institutions touristiques, comme l’ONMT ou encore la Smit, sont appelées à une meilleure gestion pour maintenir le cap de la Vision 2020.
D’où le renforcement de contrôle et de pression pour le recouvrement de la TPT qui est destinée à la promotion de la destination Maroc. Un contrôle que l’industrie hôtelière encourage vigoureusement. «La Fédération n’est pas là pour protéger les brebis galeuses», estime le président de la FNIH, Abdelatif Kabbaj.  A ce stade, l’ONMT préfère éviter les opérations coup de poing. L’Office souhaite d’abord entreprendre un effort de pédagogie et de communication pour sensibiliser tous les professionnels à l’intérêt de la démarche. Dans une seconde étape, le management de l’Office n’exclut pas de recourir aux moyens que lui confère la loi et entend récupérer l’ensemble des arriérés de paiement «puisqu’il n’y a pas de prescription».
16 Décembre 2014
SOURCE WEB Par B. B. L’ECONOMISTE

Tags : Abderrafie Zouiten, DG de l’Office national du tourisme, entend  d’abord sensibiliser les opérateurs hôteliers au paiement de la TPT- L’ONMT (Office national marocain du tourisme)- TPT (taxe de promotion touristique)- Facturée aux clients et encaissée par les établissements touristiques pour le compte de l’ONMT, cette taxe est fixée par personne et par nuitée selon un barème en fonction de la catégorie d’établissement- maisons d’hôtes de deuxième catégorie s’acquittent eux de 8 dirhams par nuitée- Rien qu’en remontant à l’exercice 2010, les analyses signalent une insuffisance de 200 millions de DH pour le recouvrement de cette taxe- La Fédération n’est pas là pour protéger les brebis galeuses», estime le président de la FNIH, Abdelatif Kabbaj- récupérer l’ensemble des arriérés de paiement «puisqu’il n’y a pas de prescription-