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Qui est l’émirati Eagle Hills, choisi pour le Bouregreg et le port de Tanger ?

Qui est l’émirati Eagle Hills, choisi pour le Bouregreg et le port de Tanger ?

Eagle Hills qui vient de signer pour le développement des volets immobiliers de la vallée du Bouregreg et du port de Tanger est peu connue du grand public.
La société est dirigée par le PDG et fondateur d’Emaar mais a peu de projets à son actif. La moitié de ses cadres proviennent d’Emaar.
Eagle Hills présente quelques singularités. C’est Mohamed Al Abbar qui a signé au nom de la compagnie mardi dernier à Casablanca, sous la présidence du Roi Mohammed VI et du Prince Héritier émirati Mohamed Ben Zayed,  les conventions d’investissement avec les sociétés de développement de la Vallée du Bouregreg et du port de Tanger.
Al Abbar n’est pourtant ni le PDG ni le DG de la compagnie. Il en est un membre du conseil d’administration. Il est par ailleurs le PDG du groupe Emaar. Mais sur le site web d’Eagle Hills, sa photo figure en premier.
Des liens avec Emaar
Mohamed Al Abbar, PDG du groupe Emaar coté à la bourse de Dubaï est aussi le dirigeant de fait d’Eagle Hills.
Fondée il y a deux ans à Abou Dhabi, Eagle Hills abrite de nombreux anciens cadres d’Emaar dont  la PDG d’Eagle Hills Low Ping, le directeur financier Salman Sajid, le directeur du développement Haitham Fekry et le directeur des ressources humaines Tom Bartridge.

Tanger


Eagle Hills n’a pour l’instant que des projets –en Serbie et en Egypte notamment- et l’expérience de ses anciens cadres d’Emaar qui se remet des suites de la crise financière de 2008-2009 et des printemps arabes. Emaar a enregistré d’importants profits en 2013 et 2014, près d’un milliard de dollars l’an passé, en hausse de 30% par rapport à 2013.
Au Maroc, Emaar était associé avec Onapar sur Amelkis et Bahia Beach à Bouznika. Le groupe est sorti du projet de Bouznika et a réduit sa présence sur Amelkis à Marrakech. Il a gelé son projet Tinja à la forêt diplomatique de Tanger et s’est intéressé à la vallée du Bouregreg.
Ainsi Mohamed Al Abbar devrait désormais être représenté dans les projets de la vallée du Bouregreg par … Emaar et Eagle Hills. Quoique selon des sources bien informées, «les autorités marocaines ne sont pas très satisfaites du travail d’Emaar aux Oudayas».
Le projet du Bouregreg piloté par Essakl Lemghari est vaste de 6.000 ha dont 15% sont constructibles. Le projet compte déjà une marina et des résidences. Un théâtre est en construction et un futur musée y est annoncé.
Le tout doit comprendre d’autres ensembles résidentiels, hôteliers et de loisirs. D’autres promoteurs y sont présents dont Sama Dubaï. Médias 24 a pu apprendre que Eagle Hills devrait y développer quelques 300 hectares.
Sur le port de Tanger, projet piloté par Mohamed Ounaya, c’est finalement Eagle Hills qui a été annoncé ce mardi 17 mars à Casablanca. Eagle y développera entre 25 et 35 hectares au sol ; entre 250.000 et 350.000 m² de plancher.
Belgrade et Le Caire aussi
 On retrouve le nom d’Eagle Hills en Serbie à Belgrade pour d’imposants projets. Le transporteur Etihad Airways y a également acquis en 2014, 49% du capital de l’ancienne compagnie aérienne JAT.
 Avec la Serbie, l’Egypte et le Maroc sont les autres pays dans lesquels Eagle Hills semble s’engager fortement.  Eagle Hills fait partie des deux groupes émiratis choisis pour bâtir la nouvelle capitale administrative égyptienne.
Auparavant, la présidence égyptienne avait désigné les consultants en financement immobilier basés à Abou Dhabi, Capital City Partners, pour dresser les premières études de la nouvelle ville. A la tête de Capital City Partners on trouve  … Mohamed Al Abbar, le patron d’Eagle Hills.
Le projet, révélé lors du sommet Invest Egypt du week-end dernier à Charm El Sheikh, prévoit 45 milliards de dollars d’investissements sur sept ans pour bâtir une ville nouvelle à 50 km à l’est du Caire.
Un nouvel aéroport de la taille de Londres-Heathrow et divers équipements publics sont programmés. Certaines sources parlent également d’un investissement  de 80 milliards de dollars sur 12 ans.
A l’annonce de ce partenariat entre Le Caire et Eagle Hills, Emaar a dû, lundi 16 mars, publier un communiqué précisant que le promoteur de Dubaï n’était pas engagé sur le projet de nouvelle capitale administrative égyptienne.
 Administrations, ministères, ambassades et universités devraient y être déplacées. Mais le projet ne fait pas l’unanimité au Caire. Des journaux et des groupes de la société civile critiquent un projet pharaonique conçu sans aucune concertation alors que Le Caire, peuplée de 20 millions d’habitants, croule sous les problèmes.  L’Egypte ne représente pas particulièrement un modèle en matière de gestion étatique et publique.
Un forum à Dubaï fin mars
Marocains et Emiratis auront à nouveau  dans les prochains jours l’occasion de parler de projets communs. Le ministre des Transports Aziz Rabbah est rentré mardi de Dubaï où il a présenté à la conférence Middle East Rail le plan ferroviaire marocain pour les 25 prochaines années. Les besoins de l’ONCF pour les 25 prochaines années sont estimés à 200 milliards de DH, un peu plus de 20 milliards de dollars.
Du 30 mars au 1er avril prochains le Maroc sera présent à l’Annual Investment Meeting de Dubaï, l’AIM. Ce sera la 4e participation du Maroc. Mais pour la première fois la participation marocaine est coordonnée par l’AMDI et la Primature. Des régions, des offices, des entreprises et nombre de porteurs de projets marocains seront du voyage : Infrastructures, énergie, tourisme, industrie et logistique. A cette occasion, M. Rabbah retournera à Dubaï.
19 Mars 2015
SOURCE WEB Par Medias24

Tags : Mohamed Al Abbar, PDG du groupe Emaar coté à la bourse de Dubaï est aussi le dirigeant de fait d’Eagle Hills- Eagle Hills n’a pour l’instant que des projets en Serbie et en Egypte- Au Maroc, Emaar était associé avec Onapar sur Amelkis et Bahia Beach à Bouznika- les autorités marocaines ne sont pas très satisfaites du travail d’Emaar aux Oudayas- Le ministre des Transports Aziz Rabbah est rentré mardi de Dubaï où il a présenté à la conférence Middle East Rail le plan ferroviaire marocain pour les 25 prochaines années- Les besoins de l’ONCF pour les 25 prochaines années sont estimés à 200 milliards de DH, un peu plus de 20 milliards de dollars-