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UNION Éditorial Par Nadia SALAH

UNION          Éditorial Par Nadia SALAH

Les assises hier, le Salon toute cette semaine: on doit à SM le Roi Mohammed VI puis à Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture sous deux mandats gouvernementaux, d’avoir changé la donne agricole. Ce n’était pas gagné d’avance.
En effet, quand le Souverain a lancé le processus, à la veille du XXIe siècle, l’idée dominante, partout dans le monde, disait que les progrès du commerce international et ceux du droit de la Paix sur la planète, rendaient obsolètes les stratégies alimentaires nationales. On sait ce qu’il est advenu de la Paix. On sait aussi que seuls les pays dominants ont la chance d’être du bon côté de la financiarisation des marchés. Bizarrement, la mondialisation rend encore plus utiles les politiques souverainistes sur les biens et services stratégiques, comme la formation de qualité pour les hommes et les femmes, comme l’eau et l’énergie ou encore l’alimentation.
Sur l’éducation, le Maroc est loin du compte. En revanche, pour les trois autres, il est plutôt bon, et même très bon compte tenu de ses contraintes géo-climatiques: il peinait à nourrir 10 millions d’habitants dans les années 1950-60; aujourd’hui, il en nourrit sans difficulté 33 millions, et considérablement mieux.
Mais il manque une pièce au dispositif: passer de la production agricole à la valorisation industrielle, commerciale… En un mot, unir l’agriculture à l’industrie, au commerce et au marketing.


28 avril 2015
SOURCE WEB Par Nadia SALAH L’ECONOMISTE

Tags : Les assises hier, le Salon toute cette semaine: on doit à SM le Roi Mohammed VI puis à Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture sous deux mandats gouvernementaux, d’avoir changé la donne agricole- Sur l’éducation, le Maroc est loin du compte. En revanche, pour les trois autres, il est plutôt bon, et même très bon compte tenu de ses contraintes géo climatiques- Le Maroc peinait à nourrir 10 millions d’habitants dans les années 1950 60, aujourd’hui, il en nourrit sans difficulté 33 millions, et considérablement mieux- il manque une pièce au dispositif, unir l’agriculture à l’industrie, au commerce et au marketing-