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La Case de l'Oncle Dom Maroc, les seniors pour combler le vide ?

La Case de l'Oncle Dom  Maroc, les seniors pour combler le vide ?

Cette fois, c'est le Maroc qui vient plaider sa cause auprès des professionnels du tourisme français. Faut dire que le pays, qui n'a pas confié sa communication à mon camarade Rial, constate, lui aussi, que les touristes français le délaissent…

Pour le Maroc, la situation est quand même moins désespérée que la Tunisie. Même si l'activité des TO est quand même en baisse depuis une quinzaine d'années. La faute sans doute à Internet et la facilité pour le client d'acheter un séjour ou un club "tout compris" directement sur Internet. Ici Marrakech - DR : A.B.

Attentats en Tunisie, assassinat en Algérie et j'en passe : le Maroc est aussi affecté par la désaffection (eh oui, ce sont des mélanges de mots amusants) des touristes français.

Bien évidemment, optimiste en diable, les autorités parient sur un "retour à la normale" dès la fin 2015.

Ouais, sans doute… Bien que je n'y crois pas une seconde, les choses étant ce qu'elles sont et que la situation ne va pas s'améliorer sous prétexte que c'est l'été, la période de vacances et qu'on verra plus tard.

J'ai, à l'inverse de Jean-François Rial, le sentiment que la peur va continuer à grandir dans l'esprit des voyageurs français et que leur refus de se rendre vers la Tunisie, le Maroc ou bien évidemment l'Egypte ne va aller qu'en s'accentuant.

Et que les agents de voyages, conseillers majeurs dans ce type de décision, ne pourront pas faire grand-chose.

ONCLE-DOM

 

Pour le Maroc, la situation est quand même moins désespérée que la Tunisie. Même si l'activité des TO est quand même en baisse depuis une quinzaine d'années.

La faute sans doute à Internet et la facilité pour le client d'acheter un séjour ou un club "tout compris" directement sur Internet.

 Propos atténués par René-Marc Chikli, patron du Seto, qui prévoit, grâce aux ventes de dernière minute, une "embellie" des réservations vers le Maroc "d'ici la fin de l'été".

Les prévisions n'engagent finalement que ceux qui les croient. C'est comme les promesses électorales, mais en même temps, ça rassure !

En revanche, les Marocains veulent, pour impliquer les agents de voyages, "amplifier les éductours".
Pourquoi pas ? A mon avis, ça coûte cher et ça rapporte pas forcément gros.

Bien sûr, l'agent de voyages invité à ce genre de manifestation va être content et profitera au maximum de ces quelques jours de visite.

Le répercutera-t-il à son retour vers les clients peu enclins à se rendre dans un pays du Maghreb ? J'en suis moins sûr !

Quant à instaurer des nouvelles campagnes de publicité dans les médias, sincèrement, c'est comme pisser dans un violon en espérant que ça va donner de la musique !

Bien sûr, je prêche contre ma paroisse (la pub, c'est ce qui nous fait vivre) mais vraiment, ça coûte cher et ça rapportera pas gros !

Quant à organiser un congrès du Snav au Maroc, pourquoi pas. Plus y a de sponsors, moins ça coûte cher aux organisateurs. Les retombées économiques ? Quasi nulles, mais c'est un choix.

En revanche, quand Abderrafie Zouiten explique que "les agents de voyages doivent jouer le rôle de pont entre deux pays et ne doivent pas se limiter à vendre un billet d'avion et une chambre d'hôtel" (Rial fait des émules), c'est super.

Le problème étant que lorsqu'un client ne veut pas, ben il veut pas. Même à 300 balles la semaine, boissons comprises.

Restent peut-être nos joyeux papis et mamies, ces retraités nouvelle génération qui veulent du soleil, de la douceur et de la sérénité.

De ceux qui passent plusieurs semaines dans le même club, heureux de s'y retrouver le temps de passer l'hiver loin des frimas de nos contrées européennes.

Il y a surement, pour le Maroc, des parts de marché à cultiver…

Le 29 Juillet 2015

SOURCE WEB Par  Tour Mag L'édito de Dominique Gobert

Tags : le Maroc qui vient plaider sa cause auprès des professionnels du tourisme français- le Maroc est aussi affecté par la désaffection- René Marc Chikli, patron du Seto- leur refus de se rendre vers la Tunisie, le Maroc ou bien évidemment l'Egypte ne va aller qu'en s'accentuant- le Maroc, la situation est quand même moins désespérée que la Tunisie- des nouvelles campagnes de publicité dans les médias, sincèrement, c'est comme pisser dans un violon- un congrès du Snav au Maroc- Abderrafie Zouiten- Il y a surement, pour le Maroc, des parts de marché à cultiver-