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Prise d'otages Bamako quatre Marocains libérés (Officiel)

Prise d'otages Bamako  quatre Marocains libérés (Officiel)

Au total, quatre Marocains se trouvaient dans l'hôtel Radisson à Bamako. Tous sont maintenant libres.

17.52. L'assaut est terminé. La situation est confuse. Selon des sources maliennes citées par les médias internationaux, il y a au moins 27 cadavres dans les escaliers de l'hôtel sans compter les trois morts de ce matin. Deux assaillants ont été tués selon la même source.

16.52 Alors qu'on croyait qu'il n'y avait que deux Marocains dans l'hôtel Radisson, deux autres viennent de se manifester auprès de l'ambassade. L'un d'entre eux est un chef d'entreprise qui était en visite à Bamako. Il fait partie des premiers libérés ce matin. Il a passé la journée avec les forces de sécurité maliennes qui recueillaient son témoignage et celui d'autres rescapés. 

16h40 L'assaut est terminé, apprend-t-on de l'AFP. Les terroristes ont été tués, toujours d'après l'AFP. Selon Reuters qui cite un officiel de la Minusma (mission de l'ONU), le premier bilan fait état de 27 morts.

16.18 De source officielle, Médias 24 a appris que le second Marocain qui se trouvait à l'hôtel au moment de la prise d'otages a été libéré. Monsieur Aït Radi, tout comme M. Ouadie Lahlou, était caché dans sa chambre.

16.00 Les assaillants de la prise d’otages survenue dans la matinée (8h30) du 20 novembre dans l’hôtel Radisson à Bamako au Mali n’ont plus d’otages. Une information qui vient d’un ministre malien, repris la presse internationale. Selon l'AFP, 18 corps ont été retrouvés. Parmi eux, on compte un Belge. Les autorités maliennes disent pour leur part que trois otages ont été tués.

14.45 L’armée américaine a annoncé, dit la presse internationale, que six ressortissants des Etats-Unis étaient en sécurité. Quelques minutes plus tôt, 20 Indiens avaient été évacués, a-t-on pu lire dans les médias étrangers. Une demi-heure plus tôt, 7 Algériens avaient été sortis de l’hôtel, toujours selon les mêmes sources.

14.02 Le Monde annonce que des blessés quittent l'hôtel et qu'il y a encore à l'intérieur, 124 clients et 13 membres du personnel. (ci dessous, images de la télévision malienne)

13.22  Le MAEC publie un communiqué selon lequel deux citoyens marocains se trouvaient dans l'enceinte de l'hôtel au moment de la prise d'otages survenue vendredi matin à l'hôtel Radisson à Bamako. L'un des deux Marocains a pu quitter "saint et sauf et en toute sécurité", alors que le deuxième demeure toujours à l'intérieur de l'hôtel.

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération précise qu'il "continue de suivre de très près la situation" à travers l'ambassade du Maroc au Mali.

Ces informations confirment celles déjà publiées par Médias 24.

Une source sur place nous a annoncé la libération du second Marocain, mais nous n'avions pas obtenu confirmation d'une source officielle. Plus tard, une source officielle nous dit que le second Marocain était toujours à l'intérieur de l'hôtel, nous demandant de nous abstenir de publier cette information pour ne pas mettre en danger sa sécurité.

12.47  Source officielle Affaires étrangères marocaines: "le ministre est en contact permanant avec l'ambassadeur sur place. Il n'y aura pas de communiqué tant que nous n'avons pas de certitude concernant le sort de tous les Marocains".

Le ministère ne confirme ni n'infirme la présence de Marocains. Et c'est normal, pour leur sécurité. De notre côté, nous pouvons affirmer ce qui suit: un Marocain, Ouadie Lahlou, se trouvait à l'hôtel au moment de l'assaut, il a pu quitter l'hôtel grâce aux forces de sécurité locales. Toutes les autres informations pour le moment sont sujettes à caution.

12.45  Le sort du second Marocain reste incertain. Informations contradictoires. Impossible d'obtenir confirmation de source sûre ou directe.

12.10 Toujours aucune confirmation de la libération du second marocain. Une source informée a déclarée à Médias 24 qu'il était libre. Nous sommes toujours en train de recouper l'information.

12.08 Selon la télévision publique malienne, environ 80 otages au total ont retrouvé la liberté.

11.47 Contactée par Médias24, Royal Air Maroc dément une quelconque présence de l'un de ses équipages sur les lieux de l'attaque à Bamako.

11.37 Un témoin présent sur les lieux joint par Médias 24 nous annonce que les tirs se poursuivent et que l'assaut n'est pas terminé.

11h36 Une vingtaine de personnes ont été libérées, selon RFI qui cite des sources sécuritaires à RFI.

11.30. Le second Marocain présent à l'hôtel est sain et sauf, selon une source informée présente sur place, contactée par Médias 24. Information non recoupée et non vérifiée de source officielle. Vérification en cours.

11.18 Les trois otages morts sont de nationalité française (1) et malienne (2 agents de sécurité de l'hôtel), selon CNN qui cite des sources onusiennes sur place.

11.10 Info invérifiable pour le moment, elle tourne en boucle partout: les otages capables de réciter des versets de coran ont été libérés. Nous la publions avec toutes réserves quant à sa véracité.

10.57 Une cinquantaine de Marocains se trouvaient à Bamako dans le cadre de l'African Business Connect. Ils ont quitté la capitale malienne mercredi 18 novembre.

10.56 Il reste un otage marocain entre les mains des ravisseurs, un entrepreneur marocain. Nous ne publierons pas son nom tant qu'il est retenu.

10.50 Ouadiae Lahlou, DGA de la Banque de développement du Mali (filiale BMCE), est sain et sauf, apprend Médias 24 de sources sûres. Il se trouvait dans l'hôtel au moment de la prise d'otages.

10.40 Selon lemonde.fr (Afrique), l'assaut est donné par les forces de sécurité maliennes. Au moins trois otages sont morts selon des sources sécuritaires.

Voici par ailleurs une dépêche de l'AFP qui relate les événements:

L'assaut dans ce pays du Sahel régulièrement en proie à des violences jihadistes survient une semaine exactement après les attaques meurtrières revendiquées par le groupe Da'ech qui ont fait 129 morts à Paris.

"Une prise d'otages est en cours sur le site aujourd'hui", a indiqué le groupe hôtelier Rezidor, qui gère l'hôtel Radisson Blu, situé au centre de la capitale malienne. "Selon nos informations, deux personnes retiennent 140 clients et 30 employés", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Un journaliste de l'AFP sur place a entendu une fusillade en cours dans l'hôtel, situé dans le centre de la capitale, devant lequel les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité.

Des tirs d'armes automatiques pouvaient être entendus de l'extérieur de l'hôtel qui compte 190 chambres. "Cela se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a déclaré une source de sécurité à l'AFP.

Selon une source sécuritaire malienne, des assaillants sont rentrés dans l’enceinte de l'hôtel à bord d'une voiture munie d'une plaque diplomatique.

Outre des policiers et militaires maliens, des forces spéciales de la gendarmerie sont arrivées sur les lieux, où étaient également visibles des membres de la force de l'ONU au Mali, la Minusma, et des forces françaises Barkhane, selon un photographe de l'AFP également présent sur les lieux.

Plusieurs ressortissants étrangers résidaient dans l'hôtel avant l'attaque. Leur nombre et nationalités n'étaient pas connus dans l'immédiat.

Cible évidente

Un consultant français ayant requis l'anonymat qui descend régulièrement au Radisson, a estimé qu'il s'agissait "d'une cible évidente pour les terroristes".

"Le Radisson se trouve à un carrefour, l'une des rues était bloquée. Le contrôle est assuré par les gardiens privés. Ils passaient le détecteur de métaux sous les voitures. J'avais remarqué que lorsqu'ils connaissaient ils ne le passaient plus", a poursuivi cette même source.

Les personnels civils de la Minusma ont reçu un ordre de confinement et l'ambassade américaine à Bamako a appelé dans un tweet "ses ressortissants à rester à l'abri, et à respecter les instructions des autorités locales".

En août, une attaque contre un hôtel à Sévaré, près de Mopti (entre), avait fait au total 13 morts, dont quatre parmi le personnel d'une société sous-traitante de la Minusma.

Le 7 mars, un attentat contre un bar-restaurant à Bamako avait coûté la vie à 5 personnes, dont un Français et un Belge. Il s'agissait de la première attaque de ce type perpétrée dans la capitale du Mali.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis à partir de juin au sud du pays.

Dans un enregistrement remontant à octobre et récemment authentifié, le chef du groupe jihadiste Ansar Dine, allié d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Iyad Ag Ghaly, avait appelé à poursuivre la lutte contre la France.

(Avec AFP)

Le 18 Novembre 2015
SOURCE WEB Par Médias 24

Tags : hôtel Radisson à Bamako– la Minusma (mission de l'ONU)– Monsieur Aït Radi– ambassade du Maroc au Mali- le cadre de l'African Business Connect– Ouadiae Lahlou, DGA de la Banque de développement du Mali (filiale BMCE)– jihadistes–