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LA SAISON TOURISTIQUE N’EST PAS PERDUE

LA SAISON TOURISTIQUE N’EST PAS PERDUE

ENTRETIEN AVEC LAHCEN HADDAD, MINISTRE DU TOURISME DES SIGNES DE REPRISE RELEVÉS EN AVRIL DERNIER UNE PROMOTION À L’INTERNATIONAL ET UNE OFFRE DESTINÉE AUX LOCAUX «Nous allons boucler l’année sans difficultés, car tout le monde est mobilisé pour aller au delà des turbulences actuelles», affirme Lahcen Haddad, ministre du Tourisme Le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, a rencontré, le 5 mai dernier, les professionnels du tourisme de la région de Doukkala-Abda. La réunion a porté sur les potentialités touristiques de cette région et les doléances des professionnels qui font face aux retombées de la crise économique et du printemps arabe. Haddad a profité de l’occasion pour inciter les opérateurs nationaux à se mobiliser et à resserrer les rangs. - L’Economiste: Le secteur évolue actuellement dans une conjoncture difficile. Est-ce que le Maroc pourrait sauver la saison touristique? Si oui, comment? - Lahcen Haddad: Oui, je crois que nous pouvons sauver la saison. D’ailleurs, nous avons relevé durant le mois d’avril les premiers signes d’une reprise. Bien évidemment, nous allons accélérer la promotion au niveau international. Sur ce point, il faut noter que des pourparlers sont en cours pour augmenter les dessertes aériennes vers Marrakech et Agadir. En parallèle, nous travaillons sur une offre touristique nationale. En somme, nous sommes confiants et nous croyons fort que la saison n’est pas perdue. Certes, en comparaison avec 2011, il y a eu des problèmes mais il ne s’agit nullement d’une situation de sinistrose. Je suis confiant : nous allons finir l’année sans difficultés, car tout le monde est mobilisé pour aller au delà des turbulences actuelles. - Les professionnels du tourisme estiment que le budget consacré à la promotion (500 millions de DH) est en deçà des 3% minimum exigés sur les recettes de voyages… - Le budget consacré à la promotion n’est pas de 3% minimum. Il faut savoir que le standard international se situe entre 1 et 3%. Mais, cette année comme vous le savez, il y a énormément de difficultés dans les Finances publiques. Il y a même un déficit budgétaire. Cela étant, si l’on investit de manière optimale, nous estimons au niveau de notre département que le secteur du tourisme fera mieux l’année prochaine en améliorant, notamment les recettes. Ce qui suppose qu’il y a un effort considérable à fournir. - Au-delà de cette conjoncture morose, quelles sont les actions à mener par les professionnels? - Il faut premièrement qu’ils se mobilisent avec nous. A ce niveau, je vous rappelle que nous sommes présents dans 80 salons auxquels les professionnels doivent participer. Mais, cela ne suffit pas, il faut qu’ils soient beaucoup plus agressifs. Ensuite, il s’agit pour l’ensemble de ces professionnels de resserrer les rangs et se mobiliser pour surmonter la conjoncture difficile. - Il faut également mettre en place des offres innovantes pour le tourisme national. Ce dernier étant un pilier important du secteur. SOURCE WEB Par L’Economiste