Le message de Adil Douiri aux chefs d’entreprises familiales pour accélérer la croissance du Maroc
Adil Douiri, patron du groupe Mutandis, recommande aux chefs d’entreprises familiales deux préalables pour accélérer leur croissance et contribuer ainsi à la réussite du nouveau modèle de développement du Maroc.
L’ex-ministre du tourisme et membre de l’Istiqlal s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 3 juin, consacrée à la présentation de l’acquisition par son groupe industriel Mutandis du leader américain de la conserve de poisson haut de gamme Season.
Il a profité de l’annonce de cette opération d’internationalisation, ainsi que de la nature même de son groupe industriel, pour adresser un message aux nombreux chefs d’entreprises familiales marocaines qui, pour se développer font face à une double contrainte : l’accès aux capitaux et la crainte de perdre le contrôle sur leurs boites.
« Pour franchir un nouveau palier de croissance, il faut qu’il y ait de la volonté d’abord, et les moyens de le réaliser ensuite ».
Il leur recommande deux préalables pour lever des capitaux facilement, tout en gardant la main sur la gestion de leurs entreprises : se transformer en société en commandite par actions et s’introduire à la Bourse de Casablanca.
Cette forme juridique permet au chef d’entreprise d’accueillir de nouveaux actionnaires ou de renforcer leur poids tout en restant le gérant statutaire, indéboulonnable, quel que soit son nouveau pourcentage dans le capital.
Adil Douiri donne l’exemple de groupes connus mondialement qui se trouvent dans ce cas de figure : Michelin, Hermès… Sa propre entreprise Mutandis est d’ailleurs une société en commandite par actions qui compte dans son tour de table plusieurs investisseurs de renom.
La deuxième condition est la cotation en bourse pour avoir un accès plus facile aux investisseurs et au marché des capitaux. L’autorité du marché des capitaux a d’ailleurs balisé le terrain pour l’introduction en bourse de cette forme juridique d’entreprise, depuis l’entrée de Mutandis sur le marché.
Pour Adil Douiri, ces deux préalables permettent aux entreprises de grandir sans limite. Elles peuvent ainsi accélérer leur croissance et contribuer à la réussite du nouveau modèle de développement.
Et le développement ne se limite pas à la croissance organique (construire une nouvelle ligne de production) ou aux acquisitions locales (rachat d’autres entreprises nationales). Il peut être international, comme ce que vient de faire son entreprise en rachetant une marque américaine ou d’autres qui l’ont précédée sur les marchés européens ou africains.
Le patron de Mutandis assure que l’internationalisation n’est pas réservée aux seuls grands groupes et qu’elle est réalisable sous certaines conditions. Il donne l’exemple de sa récente acquisition et des étapes à respecter de façon générale :
Le 3 Juin 21
Source web Par : medias24
Les tags en relation
Les articles en relation
Place casablancaise: Les Emiratis, premiers investisseurs étrangers en 2015
Les Emiratis ont détenu en 2015 près de 42% de l’investissement global étranger, soit des capitaux investis de l’ordre de 65 milliards de dirhams. Les...
La Bourse s'enfonce. Plus de 10% de perte depuis janvier
La Bourse de Casablanca a clôturé la séance du vendredi 7 septembre sur une nouvelle baisse, cette fois plus prononcée. L’indice Masi a perdu 1,74%, te...
Les conseils de Adil Douiri pour le tourisme au Maroc (VIDEO)
Entrepreneur et homme politique, Adil Douiri, fondateur du groupe Mutandis, qui dispose d’une connaissance élargie du tissu économique et industriel du pays...
La bourse achève la première semaine de l'année en fanfare
La place casablancaise termine la première semaine de l'année en beauté, avec une belle tendance haussière de tous ses indices et les immobilières main...
Casablanca Finance City Authority: Abdellatif Jouahri reconduit à la tête du conseil d'administrat
Dans une annonce légale, la société Casablanca Finance City Authorithy (CFCA) a officialisé la nomination de nouveaux administrateurs, pour un mandat de six...
Les sociétés cotées en bourse ont perdu 50 milliards de DH de leur valeur en 2018
La capitalisation boursière a chuté de 8% pour s’établir à 582 milliards de DH à la fin de l’année. Boycott, baisse des résultats des sociétés cot�...
Documentation juridique relative à l’ouverture du capital La bourse de Casablanca entre dans une
Mohamed Boussaid : «La signature de cette documentation juridique enclenche une nouvelle dynamique de développement de notre marché boursier». Ph : MAP L...
Comment Agadir a perdu ses touristes
Le déclin du tourisme gadiri n’a pas commencé, comme certains le pensent ou veulent le faire croire, avec la pandémie en 2020. Mais bien avant. Il faut rem...
La famille royale d’un pays arabe a gagné 260 millions $ début 2024
Une récente ascension spectaculaire du titre d’Attijariwafa Bank, la première institution financière du Maroc, a généré d’importants bénéfices pour ...
Financement Marsa Maroc enfin en Bourse
Le prix de référence de l’action (hors décote ou prime spécifique à un type d’ordre) est fixé à 65 DH. L’opération porte sur plus de 29,358 mil...
Bourse : la progression du marché devrait se situer entre 5% et 10% en 2022 (M.S.IN)
La société de bourse M.S.IN anticipe une poursuite de la progression du marché boursier en 2022. Cette croissance devrait être comprise entre 5% et 10%. Ana...
«L’objectif de la ZLECAf est d’ériger l’Afrique en zone de libre-échange»
Le Royaume du Maroc apportera sa contribution à bien des égards, que l’on ne saurait résumer à sa seule situation géographique avantageuse, carrefour ent...