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Covid-19 : un nouveau sous-variant du Delta surveillé « de très près » au Royaume-Uni

Covid-19 : un nouveau sous-variant du Delta surveillé « de très près » au Royaume-Uni

Très contagieux, ce sous-variant AY4.2 fait craindre une transmissibilité plus forte encore que celle du Delta. Il est pour l’heure quasi inexistant en dehors du Royaume-Uni.

Le gouvernement britannique, confronté à une hausse des contaminations au Covid-19, a indiqué ce mardi 19 octobre « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant au Royaume-Uni, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux. Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta, apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.

« Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures si nécessaire », a déclaré un porte-parole de Downing Street. Cependant, « rien ne permet de penser qu’elle se propage plus facilement », a-t-il tenté de rassurer.

L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte. Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139 000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40 000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.

« Pas à l’origine » de la reprise épidémique                                    

Certains scientifiques attribuent la dégradation actuelle, qui concerne pour l’instant surtout les adolescents et jeunes adultes, à la faible vaccination des mineurs, à la diminution de l’immunité des plus âgés vaccinés très tôt, ou encore à la levée en juillet en Angleterre de l’essentiel des restrictions, comme le masque en intérieur.

Mais pour François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’UCL, le nouveau variant « n’est pas à l’origine de la récente augmentation du nombre de cas au Royaume-Uni ». Elle explique qu’avec sa faible fréquence pour l’instant, même « une transmissibilité 10 % supérieure n’aurait pu causer qu’un petit nombre de cas supplémentaires ».

L’émergence de AY4.2 ne constitue « pas d’une situation comparable à l’émergence des souches Alpha et Delta qui étaient beaucoup plus transmissibles (50 % ou plus) que toutes les souches en circulation à l’époque », a ajouté le chercheur.

Le nouveau variant AY4.2 est quasi inexistant en dehors du Royaume-Uni, mis à part trois cas aux Etats-Unis et quelques autres au Danemark, qui ont depuis presque disparu. Des travaux sont en cours pour tester sa résistance aux vaccins.

Le 19/10/2021

Source web Par : nouvelobs

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