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Figue de barbarie : les raisons de la flambée du prix

Figue de barbarie : les raisons de la flambée du prix

Considérée comme le fruit de saison le plus populaire et le plus accessible, la figue de barbarie atteint des niveaux de prix très élevés. La faute à la cochenille, un redoutable parasite qui a ravagé les récoltes. Mais pas seulement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

La figue de barbarie n’est plus le fruit du pauvre. Et c’est un euphémisme. C’est le sujet sur lequel revient le quotidien Les Inspirations dans son édition du lundi 7 août. « Si jadis, le prix à l’unité ne dépassait pas 1 dirham, aujourd’hui, une seule pièce peut atteindre 5 à 10 dirhams sur le marché », lit-on.

En cause, la cochenille, un parasite qui a infesté, il y a quelques années, les vergers de cactus dans différentes régions, impactant ainsi de plein fouet la production de figues de barbarie. Selon l’Institut national de la recherche agronomique, 120.000 ha ont été détruits au niveau national par la cochenille sauvage.

« Les ravages étaient tels que certaines régions ont vu la totalité de leurs plantations détruites. L’insecte a attaqué la zone de Doukkala avant de se propager par la suite à grande vitesse à d’autres régions. Car, il faut le signaler, le taux de contamination de la cochenille est très élevée », explique Lahbib Bentaleb, président de la Fédération des chambres d’agriculture au Maroc (FCAM), cité par Les Inspirations Eco.

En outre, la rude vague de sécheresse qui a frappé le pays a également contribué à une diminution drastique des récoltes. S’ajoute à cela le coût du transport. Pour le professionnel, les récoltes issues des régions lointaines, telles que Sidi Ifni, reviennent plus chères. D’ailleurs, il faut s’attendre à ce que les prix grimpent davantage, dès le mois prochain, puisque l’offre aura tendance à se raréfier.

En réaction, des recherches ont été favorisées pour aboutir à des variétés résistantes à la cochenille. À ce sujet, l’INRA a pu développer huit variétés de plantes résistantes à cet insecte. D’ailleurs, l’expérience est d’ores et déjà lancée, avec cette nouvelle génération de graines, dans les régions de Rhamna et des Sraghna, où ce sont, respectivement, 3.000 et 2.000 ha ont été plantés, et ce, il y a plus d’un an. Les effets bénéfiques devraient commencer à se faire sentir dans deux ans.

Le 06/08/2023

Source web par : le360

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