#USA_JOE_BIDEN_ACCORD_ MAROC_ISRAEL: Jerusalem Post: Joe Biden entend soutenir l’indissociable accord entre le Maroc, Israël et les États-Unis

Le nouveau président américain, Joe Biden, a l'intention de soutenir les accords d’Abraham incluant le Royaume, affirme le quotidien de référence israélien The Jerusalem Post. La nouvelle administration américaine réitère, implicitement, les engagements des trois pays, incluant la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara.
Voilà une phrase qui met fin à toutes les spéculations autour d’un éventuel recul de l’administration américaine sur la décision de l’ancien président Donald Trump concernant la souveraineté pleine et entière du Maroc sur le Sahara. «Biden a indiqué qu'il avait l'intention de soutenir les accords d'Abraham, sous la rubrique desquels des accords de normalisation ont été conclus entre Israël et quatre pays arabes; les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan», peut-on lire dans un article du Jerusalem Post, révélant de futures discussions entre Israël et les responsables américains au sujet de l'Iran et les accords d'Abraham.
En soutenant l’accord passé entre l’Etat hébreu et le Maroc, le nouveau président américain soutient implicitement la reconnaissance de la marocanité du Sahara. C’est que la diplomatie chérifienne, sous la conduite éclairée du souverain, a fait en sorte que cette position historique des Etats-Unis, soit incluse dans une déclaration conjointe ratifiée entre le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et Israël, le 22 décembre 2020.
«L’architecture et la formulation de cette déclaration conjointe, signée devant le Roi Mohammed VI, font que le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël et la reconnaissance américaine du Sahara constituent un package indissociable», nous explique un connaisseur des affaires diplomatiques. «Aucune des parties ne pourrait remettre en cause un engagement contenu dans cette déclaration au risque de compromettre l’ensemble de cet accord tripartite», ajoute-t-il.
Le soutien de Joe Biden aux accords d’Abraham -sous l’égide desquels Rabat et Tel-Aviv ont renoué des relations diplomatiques officielles- ne peut donc se faire sans une constance de la position américaine par rapport à la souveraineté du Royaume sur son Sahara. D’autant plus que la déclaration conjointe stipule clairement que «Les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur ce territoire».
Signé par le Chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, ainsi que par Jared Kushner, Conseiller principal du président des Etats-Unis d’Amérique et Meir Ben-Shabbat, Conseiller à la Sécurité Nationale de l’État d’Israël, ce document de référence ne laisse aucune ambiguïté quant à sa validité et sa durabilité, indépendamment des responsables politiques aux manettes. Le Maroc, les Etats-Unis et Israël se sont d’ailleurs engagés «à respecter pleinement les dispositions de la présente Déclaration, à les promouvoir et à les défendre».
Autant le président Biden, qui est revenu par 17 décrets sur ce qu’il considère comme des décisions «aberrantes » de Donald Trump que son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, lors de son audition par les sénateurs, ont hiérarchisé les priorités de la nouvelle administration américaine. Dans cette hiérarchisation, le Sahara occidental est absent. D’ailleurs, la proclamation de Trump ne fait que donner corps aux différentes politiques de l’administration américaine qui soutient le plan d’autonomie marocain, que le chef de l’Etat soit républicain ou démocrate.
Les ennemis de l’intégrité territoriale qui cherchent, en cette période de transition à Washington, à mettre la pression sur la nouvelle administration de Joe Biden pour un rétropédalage concernant l’affaire du Sahara feraient mieux de changer de fusil d’épaule.
La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara est un tournant historique, qui instaure une nouvelle réalité permanente de la situation géopolitique en Afrique du nord. L'Algérie, qui a fait de la désinformation une doctrine d'Etat, va devoir désormais faire avec… et pour toujours!
Le 24/01/2021
Source web Par : le360
Les tags en relation
Les articles en relation

Joe Biden veut faire du Qatar «un allié majeur» des États-Unis
L’émir du Qatar était reçu à la Maison Blanche ce lundi 31 janvier. Plusieurs sujets étaient sur la table, du gaz à l’Afghanistan aux relations commer...

#MAROC_ISRAEL_PJD: Serait ce une normalisation à fragmentation ?
Il faut évidemment beaucoup de recul pour évaluer la nature et la dimension de la normalisation des relations entre Tel-Aviv et Rabat. Mais l’impact de cet ...

Sommet ASEAN : la Chine pour une économie ouverte
Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a affirmé, lundi, que son pays poursuivrait l'ouverture de son économie face à la montée du protectionnisme. ...

La position isolée de Donald Trump sur le climat divise le G7
La déclaration finale émise samedi au terme du sommet du Groupe des Sept (G7) a exprimé son soutien à l'Accord de Paris de 2015 sur le cha...

Mise en garde des USA à la MINURSO
A l’approche de la fin du mandat de la MINURSO, l’administration Trump a, une nouvelle fois, incité le Maroc et le Polisario à réaliser des avancées d...

Visite au Maroc du Classement manipulé : pourquoi la Chine pourrait coûter son poste à la patronn
Kristalina Georgieva, la directrice du Fonds monétaire international, risque de perdre son travail cette semaine. Elle est accusée par les États-Unis et un r...

Marocanité du Sahara : L’ambassadeur US en Israël promet d’accélérer l’opérationnalisatio
La reconnaissance par l’administration Trump de la marocanité du Sahara entre dans sa deuxième année. Une décision que le président Joe Biden n’a pas a...

La déroute de l’intelligentsia
Les Américains n’ont pas seulement élu un président sans expérience politique : ils ont également ignoré l’avis de l’écrasante majorité des journa...

L'ONU condamne à une large majorité la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capi
Donald Trump est à nouveau isolé sur la scène internationale. L'Assemblée générale de l'ONU a adopté à une large majorité, jeudi 21 décembre, ...

Les Boeing 737 MAX frappés par une avalanche d'interdictions de vol sans précédent
Six pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ont fermé mardi leur ciel aux Boeing 737 MAX, emboîtant le pas à plusieurs pays d'...

#USA_ELECTIONS_VERDICT: Trump peut-il continuer à contester le verdict des urnes? Les scénarios po
Le 14 décembre est la véritable date-butoir, soulignent les experts: les grands électeurs de chaque Etat doivent alors se réunir pour voter formelleme...