La région de Tanger requiert l'installation de trois stations de dessalement d'eau de mer pour faire face à la sécheresse
Un rapport récemment publié dans le cadre de l'élaboration du schéma régional d'aménagement du territoire de la région de Tanger met en lumière la nécessité de construire trois stations de dessalement d'eau de mer comme solution optimale face aux défis de la sécheresse. Ce rapport officiel souligne que cette alternative est cruciale pour pallier la sécheresse croissante et la diminution des réserves des barrages.
Le document explique que cette proposition prend en compte le plan national de l'eau (PNE 2020-2050), qui préconise la construction de barrages. Elle repose également sur des comparaisons internationales, révélant que de nombreux pays méditerranéens ont opté pour cette solution afin de faire face aux changements climatiques. La publication de ce rapport coïncide avec le lancement d'une étude en vue de la construction d'une station de dessalement à Tanger, selon les informations rapportées par Al Akhbar le 9 février.
Ce choix s'est imposé après que les autorités compétentes ont donné des directives pour trouver une solution radicale à l'approvisionnement en eau des deux millions d'habitants de la ville. Actuellement, l'approche consiste à relier le réseau d'eau à la station de traitement Al Hachaf dans le barrage Oued El Makhazine, avec le transfert actuel de près de 50 millions de mètres cubes du barrage Dar Khorfa vers Tanger.
Bien que cette solution demeure viable, le quotidien Al Akhbar souligne que des déficits pourraient survenir, mais ils pourraient être compensés par l'abondance d'eau de mer. Cependant, l'utilisation de cette ressource nécessitera d'importants investissements pour assurer un approvisionnement régulier en eau dans la région de Tanger.
Le 09/02/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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