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Réflexions sur l'histoire et l'héritage colonial franco-algérien

Réflexions sur l'histoire et l'héritage colonial franco-algérien

Ferhat Abbas (1899-1985), ancien chef du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA), a lui-même exprimé en 1936 : "Si j'avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste. Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe pas. Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé l'histoire, j'ai interrogé les morts et les vivants, j'ai visité les cimetières : personne ne m'en a parlé..."

Si les dirigeants algériens possédaient une mémoire minimale, ils devraient, au lieu de nourrir leur ressentiment envers la France, crier plutôt "Vive l'Algérie française !". En effet, leur pays doit tout à la France. Jusqu'à son nom, qui lui a été attribué en 1838... À l'époque de l'indépendance en juillet 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France à partir de rien, dans un pays qui n'avait jamais eu d'existence en tant que tel, passant directement de la domination turque à la colonisation française.

C'est la France qui a créé l'Algérie en définissant ses frontières, même en amputant territorialement le Maroc à l'ouest. Des régions telles que le Tidikelt, le Gourara, le Touat, Tindouf, Colomb Béchar, entre autres, ont été arrachées au Maroc pour être généreusement offertes à une Algérie française, dont l'Algérie actuelle est l'héritière directe. Cette dernière, sans le moindre remords, a conservé cet héritage au détriment du Maroc. De plus, la France a ouvert l'Algérie vers le sud en lui cédant un Sahara qu'elle n'avait jamais possédé.

La France a également réuni les régions et les populations de l'Algérie qui n'avaient jamais été unies. À cette époque, l'Algérie n'était pas considérée comme une nation, comme en témoignent les propos du futur général Louis de Lamoricière en 1831.

En 1962, la France a légué à l'Algérie un héritage considérable, comprenant des infrastructures de transport, des ports, des hôpitaux, des écoles, des industries, etc. Tout ce qui existait en Algérie à cette époque avait été financé par les impôts des Français.

Cependant, malgré cet héritage, certains intellectuels algériens continuent de nourrir un complexe quasi existentiel, illustré par des revendications absurdes telles que la demande de dédommagement pour le soi-disant "pillage" du fer algérien utilisé pour construire la Tour Eiffel. Ces revendications reflètent un complexe qui imprègne de nombreux aspects de la société algérienne, y compris la perception de l'histoire.

En conclusion, les réflexions sur l'histoire et l'héritage colonial franco-algérien révèlent les complexités et les défis persistants dans les relations entre les deux pays.

Le 20/03/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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