TSGJB BANNER

Myrtilles de Dakhla : Le Polisario voit rouge

Myrtilles de Dakhla : Le Polisario voit rouge

Les myrtilles produites à Dakhla sont désormais dans le viseur du Front Polisario. Dimanche, le mouvement a dénoncé des exploitations qui seraient «actuellement en cours d'implantation» à Dakhla, appelant les détaillants à «prendre des mesures contre le financement de la colonisation marocaine». Selon l’association pro-Polisario Western Sahara Ressources Watch (WSRW), ces «myrtilles made in Morocco seront dans un futur proche non seulement fabriquées au Maroc, mais aussi au Sahara occidental».

L’ONG proche du mouvement séparatiste affirme aussi que «deux sociétés multinationales de baies ont commencé à produire dans la région de Dakhla», tandis que «de nouvelles fermes de ce type sont actuellement en cours d'établissement». L’occasion pour elle d’appeler les importateurs de myrtilles marocaines à «commencer à se renseigner sur l'origine réelle des produits qu'ils achètent».

Mettant en garde contre «le financement de l’occupation», WSRW ne manque pas de faire le lien entre la mise en place de ces futures fermes avec le contrant liant le Maroc à la multinationale française Engie pour la construction d'une usine de dessalement à Dakhla.

Les ressources naturelles sont une autre carte utilisée par le Front Polisario pour dénigrer le royaume à l’international. En plus des produits agricoles, l’ONG WSRW va même jusqu’à traquer et saisir, par des lettres, des sociétés étrangères opérant ou actives dans le Sahara, notamment dans les domaines de la pêche maritime, le phosphate ou encore la farine de poisson. En mars dernier, le mouvement a essuyé un revers juridique en Nouvelle-Zélande, après que la Cour suprême du pays a rejeté une plainte déposée par son représentant, Kamel Fadel, contre le Fonds de pension de retraite néo-zélandais réclamant un contrôle judiciaire des investissements au Sahara.

Le 21/06/2021

Source web Par : yabiladi

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Dialogue flou

Dialogue flou

Le CESE, dans son rapport 2017, insiste sur le dialogue social. Il demande, entre autres, «l’institutionnalisation». On peut entendre la demande de manière...