Maroc-Israël : 30 partenariats d’affaires conclus en sept mois

Les opportunités commerciales et d'investissement au Maroc ont été présentés aux entreprises israéliennes, dans le cadre d'un webinaire organisé par la CGEM et The Israeli Employers and Business Organizations.
Pas moins de 120 entreprises israéliennes ont assisté à un webinaire sur les opportunités commerciales et d’investissement au Maroc, conjointement organisé par la CGEM et The Israeli Employers and Business Organizations (IEBO), ce jeudi 4 novembre.
Le Maroc cherche à se positionner comme une destination de choix pour les investissements israéliens. C’est donc avec conviction que Steve O’Hana, le président du conseil d’affaires Maroc-Israël, s’est adressé à l’audience en ces termes : “Le Maroc est l’une des destinations les plus attractives pour les investisseurs dans le monde.”
Youssef El Bari, directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), est également intervenu au cours de ce webinaire. L’agence vient en effet de lancer la marque Morocco Now destinée à promouvoir le Maroc comme terre d’investissement.
L’opportunité se présente maintenant
“L’opportunité se présente maintenant, et le Maroc est prêt maintenant”, a-t-il précisé. “Les pénuries et l’inflation qui sont enregistrées à l’international sont un symptôme de la forte reprise économique au niveau mondial. Cela ouvre des opportunités pour les entreprises d’investir dans de nouvelles capacités.”
Ainsi, Youssef El Bari invite les entreprises israéliennes à investir au Maroc, car c’est une plateforme d’ingénierie et de production industrielle verte, qui présente les meilleures conditions en termes d’infrastructures, compétences, compétitivité et agilité.
À travers l’investissement massif dans l’infrastructure (énergie, ports…), le développement de la formation professionnelle et des compétences, les 57 accords de libre-échange de par le monde, le Maroc s’impose, selon lui, comme la porte d’entrée de l’Afrique en matière d’investissements.
En témoignent les success stories enregistrées dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, qui démontrent à la fois la compétitivité du pays et les opportunités qu’il présente.
Le Nouveau Modèle de développement adopté par le Royaume comprend, d’après lui, des projets stratégiques qui feront du Maroc une économie plus innovante, plus verte et plus inclusive.
Pour toutes ces raisons, le Maroc offre la possibilité aux entreprises israéliennes de conquérir de nouveaux marchés dans des secteurs comme le tourisme, l’industrie, l’eau, l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé, l’outsourcing, etc.
Des partenariats conclus dans le high-tech, l’agriculture, l’eau, le textile, la santé et les énergies renouvelables
Yann Assor a souligné que le conseil d’affaires Maroc-Israël, dont il est le vice-président, travaille à encourager les relations commerciales entre entreprises marocaines et israéliennes.
Cette structure fournit le conseil, les informations et la mise en relation directe avec les P-DG des entreprises. Il œuvre aussi à organiser des événements B2B et des délégations d’affaires dans les deux sens.
Cet effort a porté ses fruits en quelques mois seulement, puisque 30 partenariats d’affaires ont déjà été conclus dans des domaines comme la high-tech, l’agriculture, l’eau, le textile, la santé et les énergies renouvelables.
Steve O’Hana a, quant à lui, révélé que plusieurs délégations d’hommes d’affaires étaient programmées dans un futur proche, et ce dans les deux sens.
Il considère que la tâche du conseil d’affaires Maroc-Israël sera facilitée par l’adoption de la convention de non-double imposition et l’annulation des visas.
L’expérience américaine mise en exergue
Rabia El Alama, directrice générale de la Chambre américaine de commerce au Maroc (Am Cham) a témoigné, quant à elle, de l’expérience réussie des entreprises américaines localement, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique.
Elle a mentionné les expériences d’entreprises comme Lear, qui totalise à présent dix sites de production sur l’ensemble du territoire, ou encore celles de Hexcel et Spirit Aerosystems.
“Aucune entreprise américaine implantée au Maroc ne s’est retirée, au contraire elles ne font que s’étendre.” Pour elle, c’est le signe que le choix d’investir au Maroc a été plus que satisfaisant pour les Américains.
Dans ce cadre, elle a rappelé l’accord de libre-échange qui lie le Maroc aux États-Unis – le seul du genre en Afrique -, et qui est un gage du sérieux de l’environnement des affaires et de l’importance des réformes que le Maroc a réalisées.
Le Maroc, selon elle, n’est pas une simple destination low cost ; c’est un pays qui offre des avantages comparatifs en termes d’ingénieurs talentueux, d’infrastructures, de logistique et d’accès aux énergies renouvelables.
Rabia El Alama a également invité les entreprises israéliennes à considérer les opportunités de coopération au Maroc, dans les domaines de l’agritech et du watertech.
Le 4 novembre 2021
Source web Par : medias24
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