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Durabilité en Méditerranée : Le Maroc et l’Union européenne explorent les pistes de coopération

Durabilité en Méditerranée : Le Maroc et l’Union européenne explorent les pistes de coopération

Chakib Alj, président de la CGEM, a réitéré l’engagement du secteur privé à jouer le rôle qui est le sien pour porter et accélérer la mise en œuvre d’un agenda d’intégration et de modernisation des relations entre le Maroc et l’Union européenne, dans l’intérêt de tous.

Des députés européens, des parlementaires marocains et des opérateurs privés représentant la CGEM et Business Europe ont débattu à Bruxelles du potentiel des relations Maroc-Union européenne ainsi que des opportunités de l’intégration économique et de la coopération en matière d’énergies renouvelables. Une rencontre a été organisée dans ce sens, mercredi, et ce à l’initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et son partenaire le Parlement européen. Intervenant dans ce sens, Chakib Alj, président de la CGEM, a réitéré l’engagement du secteur privé à jouer le rôle qui est le sien pour porter et accélérer la mise en œuvre d’un agenda d’intégration et de modernisation des relations entre le Maroc et l’Union européenne, dans l’intérêt de tous. «Dans un contexte où notre Méditerranée fait face à des défis majeurs, comme le changement climatique, la migration et la sécurité alimentaire et énergétique, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les relations économiques Maroc-UE en deuxième plan», a indiqué M. Alj appelant dans ce sens à protéger, promouvoir et développer la coopération économique et commerciale Maroc-Union européenne, laquelle est bâtie sur une relation qui s’est construite pendant des décennies. Dans son intervention, Chakib Alj a invité les institutions européennes à travailler avec le patronat pour prioriser le potentiel économique des relations Maroc-UE et atteindre les objectifs communs.

Rappelons que la CGEM a commencé son action à Bruxelles depuis une année. L’institution plaide en effet pour que le Maroc et l’Union europèenne agissent de façon réaliste et mettent la protection de leurs relations au centre de leurs priorités, sans laisser les impasses politiques prendre en otage ces relations. Du côté du Parlement européen, la vice-présidente Pina Picierno a insisté sur l’importance d’un partenariat multiforme plus approfondi entre le Royaume et l’Union européenne. Un partenariat qui, selon l’eurodéputée, doit favoriser des actions en faveur de la transition écologique et numérique et la promotion des valeurs communes, notamment en termes de sécurité et de durabilité.

«Face au contexte actuel et aux défis auxquels le monde est confronté, le partenariat UE-Maroc ne peut pas se baser uniquement sur les échanges commerciaux, mais doit tendre vers une meilleure promotion du développement durable, de la paix et de la stabilité en Méditerranée», a-t-elle souligné. L’ambition étant de poursuivre le parcours bâti entre les deux parties depuis une vingtaine d’années.

Cette rencontre a également connu la participation de Lahcen Haddad, en sa qualité de coprésident de la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne. Dans le sillage de son intervention sur la thématique «Coopération et commerce UE-Maroc pour un développement durable en Méditerranée», le responsable a souligné la nécessité de construire une vision commune pour l’avenir entre Rabat et Bruxelles dans le domaine des chaînes d’approvisionnement. «La pandémie de la Covid-19 n’est pas seulement une crise à court terme, dans la mesure où elle a eu des implications durables sur la façon dont les gens travaillent et sur le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement», a-t-il indiqué, mettant dans ce sens l’accent sur l’urgence pour les entreprises de renforcer la résilience à long terme de leurs chaînes de valeur pour gérer les défis futurs.

L’heure étant ainsi à l’adoption d’une approche holistique pour gérer la chaîne d’approvisionnement, créer une flexibilité suffisante pour se protéger contre les perturbations futures et développer un cadre solide qui comprend une capacité d’opérations de gestion des risques réactive et résiliente.

Pour rappel, la CGEM et son homologue européenne Business Europe avaient publié une déclaration commune appelant les institutions de l’Union européenne moderniser l’accord commercial UE-Maroc. Cet alignement du secteur privé autour d’une opportunité clé pour l’Europe a fait écho lors d’un récent discours de Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne, ayant souligné, lors du Business Dialogue UE-Maroc, organisé en mai dernier à Marrakech, la grande opportunité d’intégrer les économies marocaine et européenne, notamment dans les domaines de la durabilité et des énergies renouvelables.

Le 30 septembre 2022

Source web par : Aujourd'hui Le Maroc

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