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Indicateurs économiques : comment les énergies renouvelables peuvent changer la donne

Indicateurs économiques : comment les énergies renouvelables peuvent changer la donne

La stratégie nationale de développement des énergies renouvelables aura un impact certain sur bon nombre d’indicateurs économiques, dont l’inflation, plaide Badr Ikken, président de la Commission de la transition énergétique et de la décarbonation de la CGEM. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Dans un environnement marqué par une dépendance à l’importation d’énergies fossiles pour la production d’énergie et où les prix augmentent lorsque la demande croît, un fort développement des énergies renouvelables permettra de contrer l’inflation et de stabiliser les coûts de l’énergie à moyen et long terme. C’est ce que défend Badr Ikken, président de la Commission de la transition énergétique et de la décarbonation de la CGEM, dans un entretien publié par le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mardi 29 août.

«Les sources d’énergie renouvelable sont également mieux réparties géographiquement à l’international, contrairement au gaz et au pétrole, et permettront de démocratiser l’accès à l’énergie localement. Les fluctuations des prix sont donc moins tributaires de la géopolitique et des facteurs économiques», explique l’expert.

En cela, le Maroc a l’avantage de disposer d’un potentiel énorme en matière d’énergie solaire et éolienne avec des niveaux d’ensoleillement et des vitesses de vent constantes parmi les plus intéressants au monde. Ceci lui permet de produire une électricité verte très compétitive. «Il est important de noter que les coûts de production des énergies renouvelables ont considérablement chuté au cours de la dernière décennie grâce à l’amélioration constante des technologies, aux économies d’échelle, ainsi qu’à des chaînes d’approvisionnement plus compétitives», lit-on.

«À titre d’exemple, une centrale photovoltaïque en autoproduction pourrait atteindre des coûts de l’électricité entre 0,30 et 0,40 DH/kwh avec un temps de retour sur investissement au-dessous de 4 ans. Les investisseurs disposent actuellement d’une variété d’options, qui dépendent des politiques d’investissement et de la position sectorielle», souligne Les Inspirations Eco.

Cela inclut des considérations telles que les montants d’investissement, les taux de rentabilité interne (TRI), les retours sur investissement (ROI), les projets liés à l’énergie, la fabrication de composants pour le secteur de l’énergie, ainsi que les services associés. Les investisseurs peuvent se positionner sur le développement de projets en PPA (Power Purchase Agreement) pour la production d’énergie renouvelable ou d’hydrogène vert.

La baisse des coûts des énergies renouvelables fait qu’aujourd’hui le financement des projets d’énergie renouvelable est devenu également très attractif pour les banques marocaines. L’autre élément majeur est que, dans le contexte actuel, nous devrions arriver à l’horizon 2030 à un besoin de plusieurs gigawatts par an. Ceci offre une visibilité à l’investissement dans le secteur industriel et dans les services y afférents afin d’approvisionner, de gérer et d’entretenir les centrales. Il s’agit de la fabrication de presque tous les maillons de la chaîne de valeur du solaire photovoltaïque. Le grand défi est de décarboner de 50% notre production électrique. «Cela sera difficile mais pas impossible», affirme Ikken.

Le 28/08/2023

Source web par : le360

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