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Le port d’Essaouira en pleine restructuration

Le port d’Essaouira en pleine restructuration

Offrir des conditions de sécurité optimales aux usagers et répondre à la vocation touristique de la cité

Troisième port de pêche sardinier le plus important du Maroc et important chantier naval pour chalutiers en bois traditionnel, le port d’Essaouira, longtemps surnommé «port de Tombouctou», partie intégrante de la médina d’Essaouira  classée patrimoine mondial de l’UNESCO, est en pleine métamorphose grâce au projet de restructuration dont il fait l’objet depuis trois ans déjà.

Insuffisance des magasins et box pour les pêcheurs, dégradation des portes Sekkala et de la qualité de l’eau du bassin, des problèmes, entre autres, qui ont motivé le lancement de ce grand chantier qui a pour ambition de faire face au manque d’espace pour la mise en place des installations et équipements de salubrité pour la pêche, en conformité avec les normes internationales et européennes, offrir des conditions de sécurité optimales aux usagers du port, répondre à la vocation touristique d’Essaouira par son ouverture sur la ville et la préservation de la Sekkala du port; améliorer la qualité des eaux au niveau des bassins; doter le port d’un chantier naval moderne et enfin séparer les flux et les activités.

La première phase du projet a ciblé les infrastructures portuaires avec l’extension des terre-pleins et des quais (2016-2017), et l’extension du bassin (2018-2019).

La deuxième phase, quant à elle, permettra la viabilisation du chantier naval, et du reste du port, tandis que la troisième phase (2018-2021) se penchera sur les  superstructures du port via l’équipement du chantier naval, la halle au poisson et ses annexes, et les superstructures de pêche artisanale et côtière.

La digue secondaire du port passera ainsi de 285 à 490 ml, la superficie du terre-plein passera de 3.7 ha à 6.20 ha avec une augmentation de 70%. Quant à l’accostage de la pêche côtière, il grimpera de 300 ml à 520 ml avec une amélioration de 70%.

Dans le souci de protéger la Sekkala contre le mouvement des vagues, un mur de protection d’une longueur de 10 ml a été construit d’une manière à l’intégrer harmonieusement dans le cachet architectural du port.  

Certes, les infrastructures du port connaissent une métamorphose progressive grâce aux travaux en cours depuis 2016 au coût de 200 MDH, mais, sachant le caractère pluridisciplinaire des activités du port, des problèmes d’ordre organisationnel restent tout de même à résoudre par plusieurs intervenants.  

Le 29/01/2020

Source web Par libération

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