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Rentrée scolaire 2013 Et c’est reparti pour une nouvelle année !

Rentrée scolaire 2013  Et c’est reparti pour une nouvelle année !

Les faits : Plus que quelques jours nous séparent du début de la rentrée scolaire 2013-2014, prévu pour le 11 septembre.

La bourse des parents d’élèves est toujours mise à rude épreuve à la rentrée.

La rentrée scolaire. C’est le sujet de discussion dans tous les foyers marocains actuellement. À quelques jours seulement de la date annoncée par le ministère de l'Éducation nationale (le 11 septembre pour le public et le 4 septembre pour le privé), la course aux fournitures scolaires bat son plein. Libraires et papetiers se frottent les mains. Cette période est la seule période de l’année où les librairies travaillent le plus. Il y a, en effet, deux rushs ; celui qui commence juste après la rentrée et concerne généralement les élèves du public et celui qui a commencé depuis quelques semaines et qui concerne surtout les élèves des écoles privées dont la liste des manuels de l’année scolaire à venir a été mise en ligne quelques semaines après la fermeture des classes.

Mais quoi qu’il en soit, la bourse des parents d’élèves est toujours mise à rude épreuve à la rentrée. En tenant compte des nombreuses dépenses consenties pendant le mois de ramadan, Aïd El Fitr, ainsi que les vacances, beaucoup de familles, particulièrement celles dont les enfants sont inscrits dans le privé, ont du mal à souffler financièrement. Le budget consacré à la rentrée dépend essentiellement du type d’école.

Si pour les écoles publiques, 600 DH peuvent suffire pour l’achat de l’ensemble des fournitures scolaires, dans les écoles privées marocaines, le budget moyen peut atteindre 4 000 DH. Il faudra prévoir 1 500 à 2 000 DH de plus pour les enfants scolarisés au sein des établissements de missions étrangères. Ce type d’écoles exige toujours des élèves de se procurer des livres importés. Ainsi il faut prévoir entre 300 et 600 DH par manuel. En revanche, les manuels édités au Maroc, notamment les livres d’arabe, d’histoire-géographie et d’éducation civique, reviennent beaucoup moins cher, généralement entre 20 et 90 DH l’unité.

Budget de la rentrée

Certains parents, qui n’ont pas les moyens pour acheter les manuels neufs se rabattent sur les marchés aux puces, tels que lbhira à Casablanca. On y propose des livres ayant déjà servi à moitié prix «Chaque année, je fais la même chose. J’essaye d’équilibrer entre les livres neufs et ceux anciens, autrement ça me reviendrait beaucoup trop cher», lance Mohamed, père de trois garçons.

Cependant, le budget de la rentrée ne comprend pas que les livres et les manuels. Cahiers, stylos, cartable, trousse… constituent également une bonne part de ce budget et l’augmentent de façon significative, puisque depuis quelques années, les enfants ont commencé à exiger de leurs parents des fournitures de marque, notamment pour les cahiers, les crayons et les stylos importés. Ainsi, le prix de ce type de cahiers, par exemple, varie de 20 à 60 DH. Les trousses, les cartables ou encore les agendas, obéissant également à cet effet de mode, ont également vu leurs prix augmenter. Une trousse peut, en effet, atteindre 130 DH. Quant aux cartables, ils sont proposés à des prix allant de 350 à 600 DH. «En plus des prix exorbitants des manuels scolaires de mes deux filles, il faut maintenant leur acheter des fournitures scolaires de bonne marque. Pour elles, cela compte beaucoup. Elles disent qu’elles vont se sentir inférieures à leurs camarades si je leur achète des cahiers et des stylos de fabrication locale. Un autre défaut des écoles privées», confie Hicham tristement, père de famille.

Malheureusement, aucune politique appropriée pour soutenir les ménages n’existe au Maroc. Par ailleurs, les établissements de crédit n’hésitent pas à s’engouffrer dans le business juteux de la rentrée scolaire après celui des vacances, en proposant un taux d’au moins 9% pour un crédit pouvant atteindre les 15 000 DH.

Les langues au centre des programmes cette année

À partir de la rentrée 2013-2014, les langues seront au centre des programmes pédagogiques. L’enseignement sera réparti de telle sorte qu’il reprenne les mêmes thèmes, qu’il s’agisse d’enfant, de famille… et ce dans les trois langues (arabe, amazigh et français). Le but étant de favoriser les quatre piliers de l’enseignement : la sociabilité, la lecture, l’expression orale et l’expression écrite. Exit donc les résumés de textes, la priorité est accordée à la production.
Autre nouveauté, à partir de la rentrée prochaine, la langue française ne sera plus une langue enseignée, mais une langue d’enseignement, indique le ministère de l’Éducation nationale. 
Cette mesure touchera, en premier lieu, quelques branches scientifiques conformément à une note adressée par le ministre de l’Éducation nationale à sept directeurs d’académies. Ce projet pilote concerne les filières scientifique et mathématique. Suivant cette même approche, la deuxième langue étrangère, à savoir l’anglais, connaîtra une mutation. À partir de la rentrée scolaire 2014-2015, elle deviendra à son tour une langue d’enseignement dans les collèges et lycées du Royaume. À ce propos, le ministère de l’Éducation nationale bénéficie de l’expertise du British Council avec qui il est en partenariat pour ce projet. Cette démarche s’inscrit dans la continuité du programme d’urgence lancé par l’ancien gouvernement.

Décryptage

  • La course aux fournitures scolaires bat son plein en cette période. Les parents d’élèves commencent à stresser. En tenant compte des nombreuses dépenses consenties pendant le mois de ramadan, Aïd El Fitr, ainsi que les vacances, beaucoup de familles, particulièrement celles dont les enfants sont inscrits dans le privé, ont du mal à souffler financièrement.

Publié le : 31 Août 2013 –

SOURCE WEB Par Hajjar El Haiti, LE MATIN

Tags : fournitures scolaires- nombreuses dépenses consenties pendant le mois de ramadan, Aïd El Fitr, ainsi que les vacances