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#Airbnb_tourisme_d_avant_et_tourisme_d_après:

#Airbnb_tourisme_d_avant_et_tourisme_d_après:

Pour tous ceux qui pensent que le tourisme repartira comme avant son arrêt, il y a de plus de signaux qui nous disent que non. Le dernier en date provient d'un géant du secteur : Airbnb. Pour Brian Chesky, son cofondateur, les voyageurs vont se détourner du tourisme de masse, car "il n’est en fait qu’une forme différente d’isolement". Et après une année d'isolement la population aura envie de toute autre chose.

Pour tous ceux qui imaginaient un retour au monde d'avant, une fois la crise passée, il y a des signaux qui démontrent tout le contraire.

Après un tel évènement, d'une ampleur mondiale et d'une durée inégalée, il fait de moins en moins de doute, que le tourisme ne sera plus jamais comme avant.

"Nous risquons de perdre un pourcentage, et de manière définitive, du business. Je ne suis pas sûr que le voyage d'affaires au niveau international revienne au niveau de 2019.

Les entreprises ont appris à être plus digitales et organiser des évènements en ligne, elles ont vu l'impact économique que cela pouvait générer," analysait pour TourMaG.com Maud Bailly, la DG de l'Europe du Sud d'Accor.

Après le leader mondial de l'hôtellerie, il est un autre acteur de se pencher sur le monde d'après, son concurrent à savoir Airbnb.

Si l'entreprise n'a pas été exemptée par la crise, mais a pu limiter la casse, son cofondateur s'attend à un tourisme bien différent une fois la réassurance client accomplie.

"Le voyage de masse" n'offre "qu'une expérience superficielle"

"Une fois que les gens se sentiront en sécurité pour voyager, ils le feront. Mais la situation sera différente de ce qu’elle était avant la pandémie," prédit Brian Chesky, dans une interview accordée à Bloomberg.

Pour le cofondateur de la plateforme, les voyageurs ne voudront plus être enfermés avec des milliers d'anonymes, le tourisme devra être une échappatoire à cette période que le monde a vécu.

Un exutoire à l'enfermement.

"Les transports ou monuments bondés, les longues files d’attente ou les espaces publics remplis de touristes ne sont généralement pas les expériences que les voyageurs souhaitent vivre.

Le voyage de masse n’est en fait qu’une forme différente d’isolement : le voyageur anonyme, entouré d’autres voyageurs, n’a alors qu’une expérience superficielle d’un lieu, plutôt qu’une immersion dans la culture locale."

Le voyage doit retrouver ses lettres de noblesse et son objectif premier, celui de créer du lien et des souvenirs.

Vers un tourisme local et loin des destinations peuplées selon Airbnb

L'activité ne doit pas être conçue selon les clichés Instagram que pourra poster le voyageur, ni même le top 5 des choses à faire, mais plutôt comme un moment de partage.

"Ce que les gens attendent des voyages, c’est ce dont ils ont été privés : créer de nouveaux souvenirs avec leur famille et leurs amis," conclut-il.

Ces affirmations se basent sur une étude commandée par Airbnb auprès de 1036 Américains, concernant leurs aspirations futures.

Parmi les grandes tendances se trouve le fait qu'il n'y aura pas de retour au voyage d’affaires tel que nous l'avons connu, le tourisme sera local et accessible en voiture, les destinations historiquement populaires séduisent de moins en moins.

Les grandes villes ou territoires marqués par le surtourisme risquent d'être délaissés durant quelques saisons. La santé et la sécurité continueront d’être une priorité pour les voyageurs, tout comme le budget.

La crise, quelle soit sanitaire ou économique, va modifier notre secteur, cela devient une certitude... Et vous, comment imaginez vous le monde d'après ?

Le 29 Janvier 2021

Source web Par : tourmag

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