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A J-30, la COP22 débarque sur les écrans

A J-30, la COP22 débarque sur les écrans

A la télévision, au cinéma et à la radio, la campagne institutionnelle a démarré

Elle sera relayée par des panneaux d’affichage et des encarts dans les journaux

La campagne print (presse et affichage) de la communication institutionnelle reprend l’image clé de la Ménara pour un visuel «générique» soutenu par l’accroche «Le temps de l’action» Source: Comité de pilotage de la COP22

Le compte à rebours est lancé pour que les engagements de l’accord historique de Paris deviennent une réalité à Marrakech. En attendant, la bataille de la communication est bien lancée. Le Comité de pilotage de la COP22 vient en effet de lancer la seconde phase de sa campagne institutionnelle, conçue par l’agence Mosaik. «Communiquer sur la COP22, c’est d’abord faire partager ses enjeux au plus grand nombre. Il s’agit de contribuer à éveiller les consciences à tout ce qui se joue à la COP22». Pour cela, la campagne a été conçue dans les langues de communication de la COP22: l’arabe, l’anglais, le français et l’espagnol, auxquelles s’ajoutent le russe et le mandarin, de sorte à couvrir toutes les langues des Nations Unies et permettre une diffusion la plus large possible de cette campagne institutionnelle. Cette prise de parole forte, à quelques semaines de la tenue de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, ambitionne de contribuer à la mobilisation pour passer rapidement à l’action, face au changement climatique. Pour rappel, la première phase de cette communication, du 1er au 30 août, s’était focalisée sur la sensibilisation du grand public sur les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique avec un mini-documentaire intitulé: «Il suffit d’ouvrir les yeux» ainsi qu’une campagne d’affichage: «Ensemble nous avons le pouvoir d’agir». La deuxième phase a débuté hier avec un spot construit en trois séquences: une interpellation sur le temps qui passe, alors que le changement climatique, lui, s’accélère; la nécessité de se mobiliser, quels que soient la classe sociale, l’âge ou la culture. Il s’agit d’interpeller ceux et celles qui prennent les décisions et qui seront à Marrakech du 7 au 18 novembre prochain. Aussi, le film s’achève-t-il sur ce rendez-vous capital pour le changement climatique. Le spot est conçu sans voix off pour laisser vivre intensément les images. Seules des phrases courtes en incrustation posent l’enjeu: «La question n’est pas de savoir le temps qu’il reste ni le temps que cela prendra. La question est de savoir: serez-vous là le 7 novembre, pour agir, pour la planète?». D’une durée de 58 secondes, le spot est diffusé sur toutes les chaînes de télévision nationales, de même qu’il fait l’objet d’une programmation dans les salles de cinéma. Parallèlement aux spots TV, une campagne print (presse et affichage) reprend l’image clé de la Ménara pour un visuel «générique» soutenu par l’accroche. «Le temps de l’action». Ainsi, 5 visuels illustrent quelques-unes des principales thématiques sur lesquelles il faut agir: humanité, préservation des espèces, besoins en énergie, sécurité alimentaire, repenser notre mode de vie. Troisième élément de cette campagne, la radio avec un spot de 40 secondes, réalisé en arabe, en amazigh et en français et diffusé sur les chaînes nationales. Enfin, les supports d’information digitaux nationaux sont étroitement associés au lancement et à la visibilité de cette campagne, avec la diffusion des visuels et du spot TV. Les réseaux sociaux, notamment ceux de la COP22, relaieront cette information. A l’international, on prévoit une diffusion sur le réseau de CNN et d’Euronews et éventuellement en Russie, les pays du Golfe et la Chine.

Des bouchées doubles pour rattraper le retard

A J-30 du rendez-vous international de la conférence climatique prévue en novembre prochain à Marrakech, les préparatifs s’intensifient aussi sur le site de Bab Ighli. C’est en effet le plus grand événement jamais accueilli par le Maroc qui plus est concerne une thématique, la lutte contre le réchauffement climatique, qui interpelle particulièrement le Maroc et l’Afrique. Sur le site de Bab Ighli, qui abritera la conférence, on met les bouchées doubles pour rattraper le retard -de quelques jours- enregistré notamment pour l’aménagement de la zone verte qui comprend un village d’exposition. Pour rappel, l’ensemble du site devrait être livré au maître d’ouvrage -le comité de pilotage- le 15 octobre qui à son tour devrait livrer, fin octobre, le site aux Nations Unies. Ce délai sera respecté, rassure une source proche du dossier.

Le 06 Octobre 2016
SOURCE WEB Par L’économiste

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