Partenariat Public-Privé : l’Exécutif planche sur la réalisation de projets d’irrigation par les eaux non conventionnelles
La Direction de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole (DIAEA) envisage la préparation de sept projets d’irrigation à partir d’eaux non conventionnelles, en partenariat public-privé. Une étude de structuration vient d’être lancée. Cet article est une revue de presse tirée du journal Aujourd’hui Le Maroc.
Afin de lutter contre le stress hydrique, la recherche de nouvelles alternatives pour irriguer les superficies agricoles est de mise actuellement, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien indique que, pour relever le défi, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts multiplie les projets dans ce sens.
Ainsi, la Direction de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole (DIAEA) envisage la préparation, en partenariat public-privé, de sept projets d’irrigation à partir des eaux non conventionnelles, et qu’elle vient aussi de lancer une étude de structuration de ce partenariat public-privé pour ces projets.
Notons que ce chantier couvre les zones de l’Oriental, Marrakech, Guelmim, Chichaoua, Oualidia, Tiznit et Boujdour. Le quotidien explique que, pour faire face à cette pénurie d’eau, le dessalement de l’eau de mer s’impose comme alternative efficace pour assurer la résilience des systèmes d’approvisionnement en eau du fait que le dessalement de l’eau de mer permet de s’affranchir des aléas climatiques, notamment en situation de pénuries d’eau extrêmes.
Le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020-2027 prévoit la mise en place de plusieurs projets de dessalement de l’eau de mer afin de répondre aux multiples besoins en eau potable et d’irrigation. De même, la mise en œuvre des projets d’irrigation à partir des stations de dessalement du PNAEPI s’inscrit dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030.
Aujourd’hui Le Maroc indique également qu’il sera procédé à un diagnostic de la situation actuelle dans ces régions, et à une analyse du volet agro-socio-économique et de la demande en eau. Ces démarches consistent à délimiter les zones les mieux indiquées pour être irriguées à partir de la station de dessalement et à identifier ainsi le périmètre du projet. «L’analyse agro-socio-économique sera établie pour sa part en prenant en compte, entre autres, la situation et l’environnement socio-économique de la zone du projet, la caractérisation des exploitations agricoles et des systèmes de production dans la zone du projet, les ressources en eau mobilisables et leurs coûts, etc», précise Aujourd’hui Le Maroc. La même source ajoute qu’en ce qui concerne l’unité de dessalement, il est question d’identifier le meilleur site d’implantation et de préciser la composition générale de l’unité de dessalement, en définissant tous les ouvrages et les installations nécessaires.
Le 03/07/2023
Source web par : le360
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