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Les spéculations autour d’une possible annulation de l’Aïd al-Adha 2025 ont semé l’inquiétude parmi les éleveurs marocains, provoquant une hausse soudaine des ventes de moutons sur les marchés hebdomadaires. Pourtant, malgré une offre supérieure à la demande, les prix restent globalement élevés, selon une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.
Des ventes précipitées face à l’incertitude
Dans plusieurs régions, notamment à Doukkala, les éleveurs ont choisi de vendre leur cheptel plus tôt que prévu, redoutant un effondrement des prix en cas d’annulation de la fête religieuse. Cette décision est également motivée par la flambée du coût de l’élevage, accentuée par plusieurs années de sécheresse.
Prix des aliments pour bétail en forte hausse :
- Balle de foin : 60 dirhams
- Kilo de haricots : plus de 8 dirhams
- Betterave fourragère : plus de 5 dirhams
Une polémique politique et un marché sous tension
Le sujet a même fait irruption au Parlement, où un député-éleveur a interpellé le gouvernement. Son intervention a suscité un débat houleux sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes l’accusent d’appeler indirectement à l’importation de moutons, qui pourraient être revendus à des prix élevés malgré les subventions de l’État.
Face à ces controverses, le gouvernement reste silencieux. Le ministère de l’Agriculture a simplement lancé un recensement du cheptel avant de prendre une décision officielle.
Quelles conséquences pour l’Aïd al-Adha 2025 ?
Alors que les prix du bétail restent élevés et que l’incertitude plane sur l’organisation de l’Aïd al-Adha, la situation continue d’alimenter les inquiétudes des éleveurs et des consommateurs. En l’absence d’une clarification officielle, le marché du bétail demeure sous tension, dans l’attente d’une annonce gouvernementale.
Le 31/01/2025
Rédaction de lanouvelletribune
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