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Réforme du Code électoral : entre quête d’équité et risques de fragmentation politique

Réforme du Code électoral : entre quête d’équité et risques de fragmentation politique

À l’approche des élections législatives de 2026, le Maroc engage une révision majeure du Code électoral, conformément aux orientations royales. Après la réforme de 2021 (quotient électoral modifié, seuil supprimé, listes régionales, restriction du cumul), un nouveau débat s’ouvre autour de plusieurs enjeux clés :

  • Découpage électoral : adapter les 92 circonscriptions aux nouvelles réalités démographiques, mieux représenter les zones rurales et renforcer l’équité territoriale.
  • Quotient électoral : revisiter le mode de calcul (actuellement basé sur les inscrits), accusé de pénaliser les grands partis et de favoriser la dispersion des sièges.
  • Représentation des jeunes et des MRE : retour possible d’une liste nationale pour les jeunes et propositions pour intégrer la diaspora marocaine via quotas ou incitations.
  • Moralisation de la vie politique : lutter contre le poids des notables et de l’argent, et valoriser la compétence et la proximité des candidats avec leurs bases.
  • Risque d’abstention : face à une population électorale croissante (25 millions de votants potentiels), le désintérêt citoyen menace la participation, contrairement à 2021 où le taux avait atteint 51% grâce à un vote punitif contre le PJD.

Cette réforme est donc perçue comme une arme à double tranchant : elle peut renforcer la pluralité et l’équité de représentation, mais risque aussi de fragmenter davantage la scène politique si les règles ne trouvent pas un équilibre.

LE 25/08/2025

SOURCE WEB l’opinion

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