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Start-up Pléthore d’incubateurs, peu de VA

Start-up Pléthore d’incubateurs, peu de VA

21 incubateurs pour quelque 200 start-ups créées

A la veille de la COP22, la tendance est au green!

Evaptainer, Eco-dome… Les start-ups vertes

Les accélérateurs privés de start-ups (Eirene4impact, Emerging Business, Numa…) prédominent dans l’activité d’incubation. En dépit d’une présence relativement marquée, le nombre de start-ups naissantes ne dépasse pas le seuil des 200

Le business des clusters technologiques tourne à plein régime. Des incubateurs au Maroc, ils sont au nombre de 21, selon le dernier recensement réalisé par GSMA, l’association qui regroupe 850 opérateurs téléphoniques à travers le monde. En pleine expansion, les accélérateurs de start-ups n’ont jamais été aussi présents sur le devant de la scène. Des structures qui ciblent les jeunes pousses en vue de les aider à atteindre leur vitesse de croisière. De par leur activité, ils se positionnent souvent, suivant une logique de long-terme. En effet, si la plupart des start-ups profitent de la conjoncture actuelle pour se lancer, leur activité en revanche, met énormément de temps à germer. L’incubateur peut apporter un appui en termes d’hébergement (à distinguer des loueurs d’espaces de co-working), de conseil et de financement, lors des premières phases du processus de développement de jeunes entreprises innovantes. En dépit de cette mobilisation tous azimuts, le résultat est loin d’être acquis. «Aujourd’hui, le Maroc compte moins de 200 start-ups, dont 50 seulement qui génèrent du cash», confie à L’Economiste Naoufel Chama, président de StartUp Maroc. Rien ne filtre sur le CA que brasse l’activité, tellement les montants sont dérisoires. «Il n’y a pas de réelle success story, des start-ups qui génèrent des millions de DH en terme de chiffres d’affaires et qui pourraient servir de modèle», renchérit Hamza Aboufeth, CEO de Genious Communications, spécialiste en hébergement de site web. Toutefois, il n’existe pas de consensus sur les critères de sélection d’une start-up. Certains clusters intègrent dans leur giron, pour des considérations d’image, des modèles importés sous forme de franchise, déjà bien rodés. Ce qui pourrait donner l’impression d’avoir plusieurs structures en cours d’incubation.

A tort ou à raison, beaucoup croient que la plupart des incubateurs sont des structures à but non lucratif, dont le tour de table est composé, principalement par des instances publiques. En réalité, les acteurs privés prédominent l’écosystème d’incubateurs au Maroc. Certains agissent comme de véritables fonds d’investissement. Animés par une volonté de rentabilité, ils prennent en général des participations dans le capital de la société incubée, de manière à réaliser une plus-value lors de la cession de la société à un acquéreur, ou lors d’une éventuelle introduction en Bourse.

Pour leur part, les incubateurs à but non lucratif tels que Start-up Maroc sont financés par des fonds nationaux et internationaux et ont également pour principale mission l’accompagnement des porteurs de projet et la valorisation des compétences.

Autre constat, l’activité d’incubation ne dispose pas de «corporation» à proprement dit. Et c’est bien regrettable. Car les start-ups de demain sont susceptibles de drainer les pôles de compétitivité dans plusieurs secteurs (automobile, aérien...). 

Ceci intervient dans un contexte propice à l’entrepreneuriat dans le vert. A la veille de la COP22, ils sont plusieurs à revendiquer un savoir-faire écologique. Il s’agit entre autres d’«Evaptainer», à l’origine d’un réfrigérateur économique qui utilise une technique de refroidissement par évaporation. Le projet a réalisé une levée de fonds importante qui lui permet de s’orienter vers l’export, notamment  sur le continent africain. «Eco-dome»  est une autre structure qui innove, cette fois-ci dans le bâtiment. Elle propose de construire des dômes à base d’argile naturelle. La start-up a représenté le Maroc lors du Clean Tech open, organisé il y a quelques mois à San Francisco.

Le «Start-up Act» by CGEM

LA CGEM a été à l’origine d’une initiative baptisée « Start-up Act ». Le concept consiste à offrir aux jeunes porteurs des projets innovants un écosystème favorisant l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises. Start-Up Act permet aux entreprises de bénéficier d’un environnement adéquat pour mieux explorer les opportunités de création de valeur, à travers un meilleur accès à l’information, une assistance dans le maillage en réseau, tout en facilitant l’accès aux financements. La mise en place d’un écosystème novateur devrait faciliter la vie aux petites entreprises et favoriser l’éclosion d’un écosystème novateur.

Le 27 Août 2016
SOURCE WEB Par L’économiste

 

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